Écrire un roman

femme écrivain

Si vous venez par ici depuis longtemps, alors ce n’est pas un secret, vous savez que je travaille sur ce projet depuis des mois et des mois ; écrire une fiction.
C’était d’ailleurs pour avoir davantage de temps à consacrer à ce projet d’écriture que j’avais, un temps, mis ce blog en pause.
Alors quand, le 29 janvier, j’ai écrit la dernière ligne de mon dernier chapitre, forcément j’ai tout de suite pensé à vous, qui me lisez ici régulièrement, me soutenez à chaque fois que je vous parle d’un projet, m’encouragez, me laissez des commentaires adorables et faites toujours preuve de tant de bienveillance… J’ai immédiatement eu envie de vous prévenir, de vous crier AYÉ J’AI FINI !!!! ^-^ J’avais le sentiment que je vous devais bien ça. Vous prévenir en premier. Voilà, c’est fait, j’ai terminé Les Sœurs Ponsard (le titre est provisoire!).

Mais avant de vous le dire,  il fallait d’abord que je relise un peu tout ce que j’avais écrit, histoire d’avoir quelque chose à vous proposer une fois que l’annonce serait faite. Voilà pourquoi j’ai un peu tardé à vous le dire.

Bon, aujourd’hui, je suis encore en plein dedans, j’entame la lourde partie des corrections et des dizaines de dizaines de relectures – pas l’étape la plus fun, on est d’accord. En gros, j’ai achevé mon premier jet. L’histoire est posée, les personnages existent, la chronologie des actions est cohérente, j’ai un bon gros brouillon ; désormais, je vais devoir remodeler cette matière brute. Ciseler mes phrases, trancher dans mes chapitres, et pour une prolixe comme moi, vous vous doutez que ce travail ne va pas être aisé ah ah. J’ai été bien trop bavarde, dans mon écriture. Mon roman compte 110 000 mots, soit 657 000 caractères, soit 270 pages Word. 52 chapitres… Oui, je sais, c’est un peu beaucoup.

J’ai envie de vous raconter un peu plus cette expérience d’écriture, car elle a été formidable (et elle l’est encore, hein, puisque je n’ai pas terminé toutes les étapes permettant de dire, enfin, qu’on a définitivement fini un livre). Je ne sais pas si ça vous intéressera, mais peut-être que ça vous donnera envie, au moins, de lire quelques chapitres de mon histoire ?

La genèse

Il y a quatre ans et demi, je revenais de notre tour du monde, complètement déboussolée par le voyage, par l’isolement de notre road trip, en mode remise en question de toute la société, de nos habitudes de consommation, de ma vie, etc… Chamboulée. Mais heureuse, toujours. Après des mois de sport intensif, course à pieds et randonnée trekking, je rentre de ce voyage blessée au genou, immobilisée. En arrêt de travail de septembre à novembre. Assignée à domicile, quoi. J’ai plein de temps devant moi, pas encore d’enfant à ce moment là, alors je m’attelle à ce projet d’écriture. J’ai toujours écrit, depuis que je sais tenir un crayon. Le blog m’avait permis d’entretenir ce besoin d’écrire, mais avec autant de temps libre à occuper à ce moment-là, tenir le blog ne suffisait pas. J’ai alors commencé à écrire quelques pages des Sœurs Ponsard (tout en m’auto-formant plus ou moins à l’enseignement du yoga, et en prenant des cours de guitare… c’était donc un projet en pointillés). J’avais dessiné des plans du village, choisi des prénoms, trouvé déjà quelques idées des péripéties diverses qui ponctueraient le roman, mais pas vraiment arrêté de scénario précis. J’avais envie d’écrire une histoire de famille, de sœurs, voilà tout.  Puis, j’ai mis tout ça de côté, j’ai repris le travail, la vie a continué, le blog, le temps qui file, Les sœurs Ponsard ont été rangées dans la catégorie « projet en cours » qui accueille régulièrement mes tonnes d’idées abandonnées.

Et puis il y a un an et demi, deux ans, j’ai repensé à cette histoire. J’étais jeune maman, en congé parental, avec un petit peu de temps à consacrer à l’écriture. L’année de mes trente ans. Je me suis rendue compte que, petite, je m’étais toujours imaginée que d’ici mes trente ans, je serais largement devenue écrivain ! Ça me paraissait tellement simple, vue de mon enfance ^-^ La vie file et on se rend compte un beau jour que nos rêves d’enfant ne se sont pas réalisés. Non, car les rêves ne se débrouillent pas tout seuls, ils ont besoin d’un coup de pouce, ils ont besoin qu’on se bouge les fesses pour les concrétiser. A trente ans, ce réveil un peu brutal m’a donné l’impulsion ; se dire qu’un jour on sera écrivain, c’est bien, mais essayer de le devenir vraiment, ça ne pouvait pas se faire tout seul. Alors que j’avais un peu de temps devant moi, pas de boulot à préparer, pas de classe à gérer, et mon cerveau plus aéré que d’habitude donc, je me suis dit qu’il était temps de m’atteler à ce projet, et de le mener à bien une bonne fois pour toute. Pour devenir écrivain, il faut écrire un livre, pas seulement les deux ou trois chapitres du début 😉
J’ai donc décidé de me donner cet objectif comme un test : écrire un roman en entier, de manière sérieuse, comme un vrai travail. Pas juste comme un petit projet parallèle, secret, quand je grappille deux minutes par ci et par là.

Les aides

Pour cela, il m’a fallu apprendre l’aspect technique de l’écriture, que mes études de lettres ne m’ont jamais enseignées ! J’ai beaucoup cherché, tâtonné… Et puis, finalement, je suis parvenue à percer cette communauté sur internet (car, comme pour tout, aujourd’hui, il existe sur le net une quantité impressionnante de ressources et de tutoriels, mais encore faut-il savoir où chercher pour tomber sur des trucs pertinents…)
Au départ, je tombais sur des vidéos de gens bizarres qui expliquent comment écrire un livre avec des techniques… euh, loufoques. Par exemple, prendre un livre qu’on aime et le recopier en changeant quelques éléments, (personnages, lieux etc…) !! Ou des blogs répertoriant tous les éléments indispensables pour écrire une romance à l’eau de rose (mais QUI veut écrire ça ??!!). Je peux vous dire que celui-là je l’ai lu et relu juste pour bien mémoriser tous les écueils dans lesquels ne pas tomber ah ah…
Finalement, à force de chercher, j’ai réussi à trouver : c’est la chaîne Youtube de Samantha Bailly qui a été le déclic : exactement ce que je cherchais ! Des tutoriels modernes et frais, une jeune femme agréable, sympathique, simple et claire. Des explications pertinentes et surtout très utiles. J’ai regardé un grand nombre de ses vidéos, pris des notes, assimilé le plus d’informations possibles. Et cela m’a été extrêmement utile pour la suite.

Le processus d’écriture

Grâce aux tutoriels de cette jeune autrice, j’ai pu mettre de l’ordre dans mon projet de départ. En gros, j’avais juste une idée de mes personnages, et de l’endroit où ils évolueraient, mais je me suis rendue compte que je n’avais absolument pas creusé l’intrigue. Puis j’ai compris que pour chaque personnage important, je devais fixer un enjeu, un objectif, que le roman permettrait d’atteindre ou d’invalider. Sans cet enjeu, l’histoire n’avait aucun intérêt.

A partir de là, j’ai retravaillé toutes mes idées, j’ai utilisé des post-its pour noter chaque bribe d’idée, les organiser entre elles (peut-être que celles/ceux qui me suivaient sur Instagram s’en souviennent ^-^ )… J’ai travaillé sur une frise chronologique pour vérifier la cohérence des enchainements d’événements.

En gros, j’ai commencé à utilisé des outils en parallèle de mon texte pour soutenir mon travail de rédaction. Ces outils, je les avais omis au commencement de mon projet, car je n’avais pas envie de m’embêter avec des détails techniques – je partais bille en tête, plongeant dans l’écriture sans préparation, en ne me fiant qu’à mon inspiration. En réalité, le processus d’écriture est tellement long qu’il me fallait, nécessairement, un « filet », un plan, des notes, une chronologie, des fiches personnages. Au départ, tout cela ne m’intéressait pas, ça me paraissait trop lourd, mais en réalité c’était impossible pour moi d’avancer – sérieusement – sans eux. Grâce à eux, mon travail d’écriture a pris une tout autre dimension, j’ai pu avoir une vision plus claire, plus globale de ce que j’écrivais, les idées venaient plus simplement, tout le processus m’a semblé plus fluide. Ça a véritablement été comme un mécanisme qu’on aurait enfin huilé. J’ai pu travailler beaucoup plus vite et surtout, avec plus de plaisir ! Car je poursuivais des objectifs définis, j’avais des étapes bien déterminées, je n’avais plus qu’à suivre mon plan et ma chronologie.

Je suis passée d’une idée sympathique d’histoire de sœurs dans un village de montagnes, sans savoir ni ce qui allait leur arriver, ni la fin de l’histoire, à un plan très détaillé des diverses actions de chaque personnage, principal comme secondaire, avec une imbrication plus « ficelée » des différents éléments, et une montée de la tension dramatique un tout petit peu plus travaillée (bon, ce n’est pas du Fred Vargas non plus hein !). Je vous jure, à partir de ce moment là, quand les choses ont été posées, écrire est devenu beaucoup plus facile, comme si déterminer tant de brides avait, finalement, débridé l’acte en lui-même.

Le temps

Disons qu’il m’a bien fallu deux ans pour mener ce projet à terme, à partir du moment où je l’ai repris de manière sérieuse, jusqu’à ce 29 janvier 2018 où j’ai écrit la dernière ligne. A présent, vont s’ajouter les mois de corrections et de relecture…

Pour bien écrire, il me faut une plage horaire assez longue. J’ai besoin de me plonger durablement dans le processus. Souvent, je passais une ou deux semaines à ne faire que ça lors des siestes de Little, soit environ trois heures par jour. Bien sûr, dans ces cas là, l’histoire me hantait à chaque moment de la journée, je m’endormais en y pensant le soir, je me réveillais avec elle le matin, c’est obsédant mais indispensable car très foisonnant et constructif.

J’alternais avec de longues périodes sans écrire, pendant lesquelles j’écrivais autre chose, des nouvelles, mon blog, des correspondances… ou bien je lisais beaucoup, pour nourrir le processus d’écriture justement. Pour me plonger dans une autre histoire, dans des mots moins habituels, dans un style différent du mien (parce-que, au bout d’un moment, on ne se supporte plus soi-même, on ne supporte plus sa façon d’écrire, je ne voyais que les défauts de mon « style »…).
Ce qui est drôle, c’est que, lorsque je relis certains chapitres des Sœurs Ponsard, je sais exactement quel livre j’étais en train de lire à cette période là : le style s’en ressent énormément ! Je peux voir très clairement les influences qui font onduler mon style, je reconnais des tournures de phrases, des syntaxes qui ne me sont pas habituelles… Lire, quand on écrit, est indispensable pour nourrir son écriture.

Mes proches

Lorsque j’ai décidé de considérer sérieusement cette activité d’écriture, et non plus simplement comme un petit loisir pratiqué en secret car je ne me sentais pas à la hauteur des vrais écrivains, j’en ai parlé autour de moi. Heureusement, les concours de nouvelles auxquels j’avais participé auparavant avaient déjà amorcé ce sujet, et aux yeux de mes proches, l’écriture faisait déjà officiellement partie de mes activités. Le fait d’écrire au grand jour, et de le revendiquer, est libérateur et en même temps… terrible, pour moi. À chaque fois que je dis que j’écris, que je suis en train d’écrire un roman… je me sens comme une énorme imposture, une fille prétentieuse qui se prend pour Victor Hugo et agite ses trois pauvres nouvelles sous le nez des gens comme s’il s’agissait du prochain Goncourt. Ça, c’est la crainte que j’ai, la peur que les gens aient cette image de moi lorsque je parle de l’écriture. Qu’on me trouve prétentieuse, imbue de moi-même, parce qu’évoquer l’écriture d’un roman ne serait réservé qu’aux écrivains qui ont déjà fait leur preuve, des vrais écrivains quoi. Pas des aspirants. Bref, le syndrome de l’imposteur, vous voyez ?
Mais, malgré tout, je me force à être fière et à assumer ce projet. C’est assez nouveau pour moi, qui ai toujours écrit, mais sans jamais le révéler « dans la vraie vie » (heureusement qu’il y a eu ce blog, où j’ai pu en parler très tôt, où je me sentais moins jugée..).
Aujourd’hui, je crains moins le jugement des autres (de manière générale, mais aussi concernant l’écriture en particulier). J’assume.
Quand un de mes amis m’a demandé de quoi parlait mon roman, je lui ai dit « oh ça ne te plaira pas, ça va te paraître nul, ce n’est pas du tout le genre de choses que tu lis, tu vas trouver ça naze ». Mais lui m’a répondu, très sérieusement : « Je ne me permettrais jamais de dire un truc pareil. Les gens ne te diront jamais ça, car qui, autour de nous, a réussi à faire ce que déjà tu as fait ? Tu as écrit un roman, et rien que ça, ça force le respect, aucun de nous n’en aurait été capable ». Cette remarque m’a fait beaucoup réfléchir, depuis. Je sais que ce que j’écris ne plaira pas à tout le monde, évidemment, et même que, s’il plaît à une toute petite poignée de personnes ce sera déjà merveilleux à mes yeux ! C’est difficile de se contenter d’écrire ce dont on est capable, quand on aspire à écrire comme ses auteurs préférés. Bien sûr, je rêverai de faire un roman comme Paul Auster, d’écrire avec le même style, la même intensité dramatique, qu’Emily Brontë, d’avoir l’imagination et l’efficacité narrative de JK Rowling (et pas parce qu’elle a vendu des millions de livres, mais bien car elle fait partie de mes auteurs de prédilection, qui m’emportent très loin dans l’imaginaire)… Mais je n’ai pas du tout les moyens de le faire, je n’ai pas ce niveau d’excellence évidemment, j’ai fait mon deuil de cette ambition, de cette prétention ^-^ Ce « deuil » est une étape importante quand on dévoile l’activité d’écriture à ses proches ; il faut accepter que certains ne liront pas avec enthousiasme ce qui, nous, nous a enthousiasmé pendant des mois ! Je sais que je n’ai pas écrit un chef-d’œuvre, le prochain prix littéraire de septembre, et je n’en ai jamais eu l’intention. Ce que j’ai écrit a été, dès le départ, sans prétention, je suis partie de l’idée que ça devrait me plaire, à moi, d’abord. Exactement comme ce blog, pour lequel le mot d’ordre a toujours été : écris le blog que tu aimerais lire. C’est un peu pareil pour ce roman. J’aime lire des chefs-d’oeuvres bien sûr ah ah, mais aussi des livres légers, agréables, tels que Quatre sœurs (dont je me suis beaucoup inspirée, je ne m’en cache pas), Tom Petit homme tout petit homme Tom, Sept Garçons, Big Easy, Le Cherche-Bonheur… alors j’ai eu envie d’essayer d’en écrire un. Ce genre de bouquins.

Et ça parle de quoi ?

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Alors ça, c’est LA question.  LA question que me posent mes proches lorsqu’ils apprennent l’existence de ce projet. Et je crois que, pas une fois, je n’ai été capable de répondre correctement. La plupart du temps, ma réponse ressemble à ça :
« Oh, euh, pff ça te va pas trop t’intéresser, c’est plutôt littérature jeunesse, young adult, un truc que j’aime bien mais pas toi je pense.. Une histoire de famille, des sœurs. Voilà, tu vois, c’est nul laisse tomber ».
Je vous jure, je n’ai jamais réussi à donner une réponse plus étoffée ! J’ai essayé d’y réflechir, comment décrire mon projet, quel résumé en faire. Mais impossible car je le trouverais trop réducteur, ce résumé. Imaginez :
C’est l’histoire de trois sœurs, Hortense, Rosalie et Paula. Elles se retrouvent après avoir vécues séparées pendant deux ans, et beaucoup de choses ont changé. Elles vont devoir, chacune à leur manière, apprendre à trouver ou retrouver leur place, à s’adapter aux nouveautés et aux imprévus de leur vie dans ce petit bourg au pied des montagnes, où tout le monde les connait.

Pff… naze, non ?

Alors qu’en réalité, ce n’est pas juste ça que j’ai voulu raconter. J’ai voulu écrire une histoire de fratrie, dépeindre trois sœurs avec des caractères pas si tranchés que ça, et des aspirations pas forcément différentes les unes des autres. J’ai eu envie de raconter des histoires d’amour et d’amitié à la fois simples et compliquées, heureuse et tragiques, évidentes ou tarabiscotées, comme dans la vraie vie. Bien sûr, j’ai créé quelques personnages insupportables qu’on adore détester, d’autres un peu loufoques pour lesquels on se prend d’affection (enfin, j’espère…). J’ai voulu raconter aussi une relation difficile entre une mère et sa fille, l’éloignement progressif d’êtres qui s’aiment mais se perdent de vue, la difficulté qu’on peut éprouver à ressentir des émotions négatives et peu altruistes et le désir de les combattre pour accepter un état de fait qui n’est pas à notre avantage. J’ai voulu raconter plusieurs vies dans un même lieu simple et proche de la nature, des vies qui s’y croisent, s’influencent ou non, des problèmes que l’on règle et d’autres qu’on ne règle pas. Bref, j’ai passé deux ans de ma vie à créer un lieu et à y faire vivre des personnages tout au long de quatre saisons, j’ai essayé de les faire évoluer, mais pas toujours, certains reviennent en arrière. J’ai cherché à vous faire tomber amoureuses de Yann, de Jocelyn, à vous donner envie de partir randonner comme Paula, à vous dépeindre quelques aspects de la vie d’une enseignante.
Voilà, il y a tout ça et encore d’autres choses dans Les Sœurs Ponsard, peut-être pas toujours bien fait ou bien pensé, mais je compte bien sur vous pour me le dire et m’aider à améliorer ce texte !

Et après ?

Bon, je dis que j’ai terminé d’écrire mon roman mais… j’ai encore du boulot au niveau des corrections! Malgré tout, dès que je parviens à une version « présentable », promis je vous en reparle. En attendant, si vous avez envie de découvrir les premiers chapitres des Sœurs Ponsard, je vous invite à me retrouver ici, sur le site Wattpad. J’ai commencé à y publier le début de l’histoire. N’hésitez pas, surtout, à m’y laisser des commentaires pour m’aider à améliorer le texte, à corriger les fautes, à mettre en évidence des incohérences… J’ai tellement « la tête dans le guidon » comme on dit, que je ne vois plus grand-chose quand je relis mon texte ! Votre aide sera la bienvenue, vos retours sont très précieux.

Bien sûr, maintenant, je rêve de la suite : parvenir à trouver un éditeur que le projet intéresserait et qui accepterait de publier ce livre ! Vous imaginez ? Mais je suis très lucide sur tout ça, je sais que sur 6 000 manuscrits reçus, un éditeur en publie un seul. Voilà à quoi s’élèvent mes chances aujourd’hui ^-^ Je sais aussi qu’on met tellement de soi dans un roman qu’on a tendance à le voir comme un véritable « bébé » et que chaque critique, chaque refus peut être très mal reçu. Je me prépare à tout cela, je ne me fais pas de films, mes proches se chargent de rêver à ma place (et si tu deviens multi-millionaire, Robinson arrêtera de travailler ? Tu pourras devenir écrivain à temps plein ? Vous pourrez construire l’extension tant rêvée à votre maison, ou vous payer un architecte paysagiste pour aménager le jardin ?… – oui, on a des rêves assez simples hein !). Moi, je suis juste hyper heureuse d’avoir mené ce long projet à son terme, sans promesse de gloire, sans certitude à la clé. Juste, l’avoir fait, avoir commencé à réaliser une partie de mon rêve d’enfant.
J’attends les premiers retours concernant mon texte, et en fonction de cela, je saurai un peu plus précisément si ce que j’ai écrit vaut quelque chose ou est, définitivement, aussi naze que ma réponse à la question « ça parle de quoi ton bouquin? »… ^-^ !
Si les réactions sont positives et encourageantes, alors bien sûr je me lancerai dans la suite : je ferai toutes les démarches nécessaires pour essayer de le faire publier, mais je saurai passer à autre chose lorsqu’il sera temps. Avoir terminé un livre, même s’il n’est jamais publié, ça n’est pas rien pour moi, ça me donnera la force, la motivation, l’énergie pour en écrire d’autres ! Ce n’est que le début…

En attendant, retrouvez-moi sur WattPad et donnez-moi vite votre avis sur les premières pages ! Votre opinion compte pour moi !

A bientôt !

 

Images :
1 . Une femme Maori qui essaie une machine à écrire en Nouvelle-Zélande, en 1906. Lien.
2. La couverture provisoire de mon roman, réalisée sur le site Canva.

12 réflexions sur “Écrire un roman

  1. bonsoir,
    waouh sacrée nouvelle!!! bravo à vous!!
    en lisant le titre, je me suis dit « tiens ça va se passer au 19ème »…
    je ne sais pas si je vais oser lire le début et faire des remarques, pour le coup c’est moi qui ne me sens pas légitime dans ce rôle! j’aime énormément lire, j’aime en discuter mais je ne suis pas sûre d’être à la hauteur de pouvoir juger, aider? je vais y réfléchir ;-))
    passez une belle soirée
    merci pour le partage de cet avancement

    • Bonsoir,
      merci pour ce message? Je comprends, dans un sens, c’est une responsabilité aussi et on n’a pas toujours envie d’assumer un avis, je conçois tout à fait qu’on aime lire sans forcément aimer critiquer ce qu’on lit (que ce soit positivement ou négativement). En tous cas, merci pour vos encouragements ! Et si jamais vous voudriez vous laisser tenter… n’hésitez pas ! Bonne soirée, à bientot

  2. J’ai déjà lu les premiers chapitres et comme j’ai pu te le dire sur Wattpad , j’ai adoré ! J’ai hâte de découvrir la suite. Encore félicitations, on rêve quasiment tous d’ecrirz un livre ( surtout après avoir fait des études de lettres) mais je n’ai pas ce talent, j’ecris Pour moi, une sorte de journal intime ( a presque trente ans oui c’est peut-être enfantin) mais ça fait du bien d’écrire ! Vivement la suite des aventures de Paula et ses sœurs.

    • Merci beaucoup !
      Non je ne trouve pas ça enfantin de tenir son journal, quel que soit son âge. Beaucoup d’auteurs très célèbres ont tenu un journal toute leur vie et c’est extrêmement intéressant Et puis, en vrai, écrire un blog, c’est presque la même chose non? 😉
      À bientôt !

  3. Promis je lirai ! J’ai moi même accouché d’un petit bébé, mais je préfère les nouvelles et c’est tout naturellement que je me suis lancée dans la rédaction d’une nouvelle. J’ai toujours écrit dans mon coin, commencé des dizaines de textes… ce n’est pas évident d’aller au bout d’un projet d’écriture. Vraiment félicitations pour cette grande étape ! Je serai curieuse de savoir comment vous vous y prenez pour essayer de vous faire éditer. D’ici là, bonne relecture !

    • Bonjour,
      oui j’ai vu votre blog et c’est extrêmement bien écrit ! J’aime beaucoup les nouvelles aussi, en lire et en écrire. je participe à un concours chaque année, vous devriez vous inscrire!
      Pour l’instant je n’ai pas commencé à démarcher les éditeurs, mais deux amis à moi ont été publié et ont promis de m’aider dans ces démarches, on verra bien ce que ça donne ! Peut-être prendrai-je le temps d’en parler ici, plus tard ?
      A bientôt !

  4. Félicitations! Achever l’écriture d’un (gros! 110 000 mots, c’est énorme!) roman est difficile et tu l’as fait! Personnellement, je trouve très courageux de ta part de partager le début sur Wattpad. Vraiment. Je croise les doigts pour que ce roman ait l’avenir qu’il mérite en librairie

    • MERCI c’est trop gentil !! J’ai vraiment de la chance de recevoir ce genre d’encouragements! Sans cela je ne pense pas que j’aurais pu trouver le courage d’afficher ma passion pour l’écriture et de tenter quoi que ce soit, vraiment !

  5. J’ai adoré!! J’espère que tu vas réussir à le publier et que nous allons vite pouvoir découvrir la suite!! Je te suis depuis trèèèès longtemps, alors pouvoir découvrir ton premier roman est réellement un grand plaisir. Toutes mes félicitations!!! Vraiment….! Et je suis bien frustrée du coup…, alors je retourne à mes preps 😉

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