Au départ
Depuis que j’ai vu les vidéos de voyage d’amis ou d’amis d’amis, je me suis prise de passion pour cette activité ! Lors de nos premiers voyages, ce n’était pas le cas, aussi nous n’avons aucune vidéo de notre mois sur la côte Est des USA, ni de notre tout premier voyage à deux en Andalousie (pfiou, ça remonte !!).
Lorsque nous avons fait notre « tour du monde », j’ai machinalement filmé sans trop savoir dans quel but, mais avec le recul, heureusement que nous avons eu ces petits rushs éparpillés, car c’est après ce voyage que Robinson a eu envie de se lancer dans le montage vidéo et ainsi est née la vidéo de notre road-trip en Nouvelle-Zélande. Je ne voyais pas trop en quoi ça serait intéressant (j’imaginais un film à l’ancienne (en mode caméscope) avec des tonnes de rushs inutiles, un peu comme les cassettes filmées par nos parents dans les années 80, sur lesquelles il peut ne rien se passer pendant dix minutes… Vous aussi vous avez connu ça ? C’est looooong, et ennuyeux…!! Par contre, quand par hasard un truc drôle se passe et a été capturé par la caméra, quel régal, on ne regrette généralement pas d’avoir attendu pour le savourer!).
La vidéo de Robinson
En réalité, j’ai été bluffée ; la vidéo de Nouvelle-Zélande ne ressemblait pas à ces cassettes intitulées « fête de l’école 1992 », « vacances Oléron 1990 », ou encore « anniversaire mariage papi et mamie »… : Robinson a choisi une super bande-son, a fait des plans assez courts, et a donné un sens à ses séquences : sa vidéo raconte quelque chose. En tous cas, elle nous raconte quelque chose à nous qui avons vécu ces moments filmés. Et cette petite vidéo, je ne me lasse pas de la regarder. A chaque fois, c’est la même chose, les souvenirs remontent à la surface, je replonge dans notre voyage, les émotions affleurent, j’ai la chair de poule et envie de pleurer tant ce voyage était beau et intense. Grâce au petit film que Robinson a réalisé, nos souvenirs sont encore plus réels, et la musique choisie pour accompagner densifie encore un peu plus tout ça (la plupart des morceaux de la bande-son faisaient partie de nos playlists sur place, et passaient en fond sonore dans le camping-car ou dans nos écouteurs lorsqu’on marchait…).
Pour les voyages qui ont suivi, la question de faire ou non une vidéo ne s’est pas posée, c’était évident que nous voulions continuer à créer ce genre de souvenirs, avec des supports multimédias qui nous ressemblent tant. Robinson m’a laissée la main, et lui s’est concentré sur les photos de nos périples, quand moi je filmais des heures et des heures de randonnées, de villes, de nature, d’animaux, d’avions qui décollent et atterrissent…
En pratique
Mais plus question de filmer tout et n’importe quoi non plus ; désormais, je réfléchis en amont au résultat final, ce qui me permet de mieux penser les plans que je filme, et l’atmosphère que je veux donner à ma vidéo. Réfléchir aux différentes séquences du film peut être très utile, et il est important de se poser des questions telles que : la vidéo sera t’elle chronologique, ou thématique ? Rapide ou lente ? Nous verra-t’on beaucoup sur les vidéos, ou bien seuls les paysages et le pays visité seront au centre du film ?
Maintenant que j’ai « l’habitude » de réaliser nos vidéos, je parviens mieux à anticiper la phase délicate du montage et des « choix artistiques ». Par exemple, j’élimine plus facilement les plans inutiles alors qu’avant j’avais tendance à vouloir tout garder… Ce qui reste l’étape la plus longue, selon moi, c’est le gros tri de rushs qu’il faut faire en amont : visionner tout ce qu’on a filmé (il peut y avoir jusqu’à 200 vidéos pour 10 jours de voyage !), renommer chaque plan, et une fois que ce gros oeuvre de défrichage est fait, on peut commencer le vrai travail de montage (ce que je préfère).
Notre chaîne sur Viméo
Bref, je parle je parle, mais je ne sais même pas si tout cela vous intéresse ou non… Cette longue introduction pourquoi, d’ailleurs ? Mais parce-que je me suis enfin décidée à partager avec vous nos vidéos de voyage, justement !
Donc voilà, vous allez voir nos têtes, et même nous entendre parler °_°
…
Le mot de passe
Je dois vous avouer que je suis anxieuse à l’idée de perdre un peu d’anonymat, mais j’ai juste envie de vous montrer cette facette de nous, simplement. Je sais que mon but n’est pas de chercher à rendre nos vidéos virales. On a voulu les mettre en ligne pour pouvoir, avant tout, les partager plus rapidement et plus simplement avec nos proches. Mais on les a protégées par des mots de passe, et seules les personnes autorisées peuvent les visionner. Elles ne peuvent pas être partagées sur des sites, des blogs, ni commentées. Bref, elles restent dans le domaine du privé. Chaque semaine, je vous donnerai un mot de passe pour que vous puissiez en regarder une. Pour commencer, voici donc le mot de passe de la vidéo de Nouvelle-Zélande (je suis l’ordre chronologique de nos voyages) : metzlyon !
L’anonymat
Je suis un peu émue de nous dévoiler comme ça, cet acte aujourd’hui n’est pas anodin pour moi, et j’espère ne pas le regretter. D’ici une dizaine de jours je changerai le mot de passe pour que la vidéo ne soit plus accessible… Je n’ai pas l’intention de la laisser en libre accès à partir du blog, seulement de la partager à un moment T avec vous. Une petite fenêtre sur notre intimité, que j’ouvre aujourd’hui, mais loin de moi l’intention de laisser constamment les portes grandes ouvertes ^-^ Bloguer ne me fait pas perdre de vue l’adage que je chéris depuis longtemps : pour vivre heureux, vivons cachés, (ou en tous cas, ne nous exposons pas sur Facebook ^-^).
Premiers pas
Soyez indulgent(e)s, c’est notre première vidéo, il y aura sans doute des longueurs pour vous (pour nous, elle aurait pu durer 3 heures de plus on aurait été encore plus heureux !), et bien sûr l’idéal serait de la regarder avec nous pour qu’on puisse vous la commenter en direct, mais je vous laisse le soin de faire la voix-off à ma place 😉 Je suis sûre que je vous ai raconté tellement d’anecdotes de nos voyages que vous être capables de faire des liens entre ce que vous savez et ce que vous allez voir !
Et en échange ?
La seule « contrepartie » que je vous demanderai, si vous regardez les vidéos, c’est de nous dire, s’il vous plait, ce que vous en pensez, en me laissant un commentaire ici (j’ai désactivé cette option sur Viméo). Monter ces vidéos nous a demandé énormément de temps, et même si on l’a fait pour nous avant tout, pour nos souvenirs et notre plaisir, avoir un retour sur ce gros travail est toujours très appréciable et constructif – toute critique étant bonne à prendre, cela nous permettra de plus de nous améliorer pour les prochains films ! Car, vous vous en doutez, on compte bien en réaliser des dizaines d’autres tout au long de notre vie, et enrichir des années durant notre vidéothèque de nos souvenirs de voyages !
Voilà, je vous laisse avec le lien de notre première vidéo : ici
Les blonds ?
Ah, et cela risque de vous intriguer alors je prends les devants : « les blonds », c’est notre surnom à Robinson et moi (et aussi Little, désormais). Robinson est certes blond à l’origine, mais moi pas du tout, et ce surnom n’a en réalité rien à voir avec notre couleur de cheveux … ^-^ Nos amis nous surnomment ainsi depuis le sketch de Gad Elmaleh… je crois que c’est parce-qu’on est de vrais bobos un peu insupportables ah ah. On a donc eu souvent droit à cette gentille moquerie qui nous est finalement restée. Et du coup, c’est même assez pratique car plutôt que de nous appeler par nos noms de famille (vous savez, comme quand nos parents disent : « Tiens, on a eu les Hubert qui sont venus dîner samedi ! » ou bien « on a croisé les Lenôtre au supermarché hier ! ») et bien là, nous, on est « les blonds ». « Hey, les blonds, vous passez boire un café cet après-midi ? « , voilà, c’est nous. 😉
Et c’est Robinson qui a trouvé le « Der Blonden Produktion » que vous verrez dans toutes nos vidéos. Encore un petit clin d’oeil, car ici, à Lyon, en plus d’être « les blonds », on a parfois certains amis qui nous surnomment gentiment « les allemands », du fait que nous venons de Lorraine et que Metz fut annexée durant de longues années. Effectivement, la Moselle est profondément imprégnée de culture allemande, on a tous fait allemand en première langue, et l’architecture, le dialecte (le plate, les noms de famille… tout reflète ce mélange germano-lorrain si typique de notre région. Cela nous fait sourire alors on a voulu le glisser dans notre montage comme un clin d’oeil à nos racines ^-^ D’où quelques mots/phrases traduites en allemand ici ou là.
J’attend très impatiemment vos réactions ! J’espère que ça vous plaira, et si vous avez des questions n’hésitez pas ! A très bientôt ! Bonne fin de semaine (oui, à partir de mercredi, on peut dire qu’on entame la deuxième partie de la semaine, donc la fin. Non ?…)