La vie aux Nouettes

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Lorsqu’on a acheté notre maison, il s’est passé d’abord tout un été avant qu’on n’ait les clés et qu’on puisse emménager. Cet été-là, je l’ai passé à chercher un nom pour notre maison !
Bizarre ?
Je ne sais pas pourquoi, j’avais envie que notre premier, vrai, chez-nous, ne soit pas anonyme, ne soit pas un simple numéro dans une rue, mais qu’il ait un nom avec une signification, ou une évocation qui nous ressemblerait.

Et puis j’ai laissé tomber cette idée. L’emménagement, les travaux, le quotidien, m’ont fait oublier cette envie, et notre maison a finalement gardé son matricule anonyme.
Mais l’hiver dernier, alors que je cousais tranquillement dans mon atelier, en écoutant La compagnie des auteurs, j’ai repensé à cette envie. Mathieu Garrigou-Lagrange proposait un cycle sur la Comtesse de Ségur, qui, une fois adulte et mariée, une fois expatriée de sa Russie natale, vécut en France dans un château de l’Aube : Les Nouettes. Ce nom me plut immédiatement.

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Aux Nouettes, la Comtesse de Ségur vivait loin de son mari avec qui elle n’avait que très peu de rapports, mais entourée de ses enfants et de ses petits-enfants. Les Nouettes furent un lieu joyeux, dédié à la famille, à l’écriture et à la bonne chère. Évidemment, ça me parle : ces trois éléments, je les partage avec cette illustre dame, donc…^-^
J’aime les sonorités du nom de ce château, mais surtout ce qu’il représente, les valeurs qui y sont chéries.
La Comtesse de Ségur accueillait ses petits-enfants pour les vacances, elle les choyait, leur écrivait des histoires pour les divertir. Sa famille était tout pour elle. Les Petites Filles Modèles a été écrit pour ses deux petites-filles parties vivre à Londres. Lorsque ses petits-fils venaient passer leurs vacances aux Nouettes, elle faisait préparer de fastueux repas et leur laissait une grande liberté de jeux.
Cette femme, qu’on accuse souvent de conservatisme, n’était pas si consensuelle que l’on veut bien le croire. Elle accordait une véritable importance à l’enfance, alors qu’au 19ème siècle, cela paraissait une idée complètement incongrue.

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En écoutant ces podcasts, le nom du château a chatouillé mes oreilles et réveillé mes envies de nommer ma maison. Les premières idées que j’avais eues, ce fameux été où j’attendais les clés de notre nouveau chez-nous, avaient été simples et étaient au nombre de deux : Les Églantines, ou Le Terrier.
Le premier nom me plaisait pour ses sonorités rondes et fraîches, et les promesses de nature abondante et gourmande qu’il portait. Le second, mon favori, sous-tendait l’idée d’une tribu vivant là, nichée dans une maison douillette, bien à l’abri du reste du monde. Et puis, Le Terrier, c’est le nom de la maison des Weasley dans Harry Potter, le havre de paix confortable et chaleureux où Harry trouve refuge, à l’opposé de l’horrible maison au 4 Privet Drive où vivent son oncle et sa tante. Cette référence littéraire absolument pas fortuite, ajoutée à celle de l’attachement familial, de la « portée », de la meute, me faisaient pencher pour ce nom-là.
Comme vous pouvez le constater, toujours les mêmes éléments… Les idées de gourmandise partagée, de famille, de chaleur du foyer et de littérature étaient déjà bien enracinées, dès le départ.
Alors, lorsque j’ai découvert le château des Nouettes, ç’a été comme une évidence.

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Voilà, notre maison a un nom désormais. Un nom déjà porté et au passé illustre un peu lourd à porter peut-être, mais j’ose espérer que peu de passants reconnaitront la référence et nous reprocheront, à tort, un certain manque d’humilité. Et à vrai dire, au fond de notre impasse, en haut de notre colline, des passants il n’y en a pas ! Seuls quatre voisins, le facteur, et nos amis, poseront les yeux sur la petite plaque qui orne notre mur extérieur. Ce nom, je le choisis pour nous, pour mon plaisir, et puis c’est tout.

Alors à l’avenir, pour suivre les aventures de la maison, vous n’aurez qu’à taper le mot clé : Nouettes, et vous y trouverez les articles (à venir) concernant notre home sweet home !

Et vous, cette histoire de nom pour maison, ça vous évoque quoi ?
Si vous deviez trouver un nom pour votre maison, avez-vous déjà une idée de ce qui vous plairait ?

 

Bazar #1

Parfois j’ai envie de vous parler d’un truc qui me passe par la tête, et puis lorsque je me retrouve face au clavier j’ai oublié. C’est embêtant.

Ce soir, je vais faire un effort pour tenter de remobiliser mon cerveau. Voici comme des petits aplats de peinture multicolore les idées et sujets qui me sont passés par la tête dernièrement et que je désirais partager avec vous. Comme un Sunday Morning, à la différence que, au lieu de vous présenter des photos de notre quotidien, dans ce billet je parlerai plutôt d’inspirations et proposerai donc des images qui ne sont pas de moi.

Cinéma

J’aime tellement aller au cinéma… Et j’y vais si peu !
Ces derniers jours, trois films que j’ai très envie de voir sont sortis :

  • Come as you are, avec Chloe Grace Moretz et Sasha Lane (et accessoirement, Jennifer Ehle, qui jouait Lizzie Bennett dans la mémorable version BBC de Pride and Prejudice)
  • Dark River, avec la très douée Ruth Wilson (la plus inoubliable Jane Eyre à mes yeux, qui joue aussi la mystérieuse Alison dans The Affair)
  • Fleuve noir, un polar français avec Romain Duris, Sandrine Kiberlain et Vincent Cassel (je ne suis pas très film français mais celui-là me fait vraiment envie…)darkriver

 

Dimanche, je me suis éclipsée pour aller voir Come as you are. L’affiche, avec son côté vintage, grunge et wild promettait un film alliant tout ce que j’aime. Et puis je suis rarement déçue par la sélection du festival de Sundance, qui met en avant des films indépendants au sujet de société passionnants ou aux acteurs époustouflants de justesse et de naturel. Le film n’est pas à la hauteur de mes (hautes) attentes mais il reste un très bon film, intéressant de par le sujet qu’il traite (la volonté de « rééduquer » les ados homosexuels en les cloisonnant dans un centre où la religion et le reniement les poussent à détester ce qu’ils sont et à leur faire croire qu’ils peuvent changer).
J’ai aimé le film, sans l’adorer. J’ai aimé l’ambiance des années 90 très bien retranscrite (cassettes audio, bombers, coupes de cheveux improbables, moustaches, émission de gym ringardes…) et les acteurs, ainsi que les décors – une forêt américaine en automne, typiquement le genre de nature qui m’inspire et me plait beaucoup.

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Déco

Après avoir rénové le séjour-cuisine de notre maison, nous nous sommes attelés aux chambres, qui avaient désespérément besoin d’un coup de frais. Vieux papiers-peints, crépis, et même d’épouvantables frises fleuries, assorties de couleurs beurk (orange, jaune, beige…)… j’avais honte de laisser Little dormir dans sa chambre, dont on avait grossièrement arraché la frise, et qui présentait deux crépis différents : sur le haut du mur, un crépi qui ressortait, et sur le soubassement, un crépi présentant comme des creux. Le tout recouvert de peinture plastifiée très difficile à décoller. Bref, vous voyez le tableau… Il était urgent de s’attaquer aux chambres mais le chantier n’était pas facile, car il fallait avant tout poncer et lisser tous les murs !
Les copains sont venus nous prêter main forte, j’ai laissé les mecs s’occuper du gros œuvre, et je me suis chargée de ce que je préfère dans la rénovation de la maison : imaginer la déco finale. Peintures des murs, agencement de la pièce, choix des meubles… Pour ce projet, j’ai écumé internet, Pinterest et les sites de design, et passé un peu de temps dans les boutiques à la recherche des éléments clés de la décoration choisie. J’ai aussi chiné quelques meubles et récupéré des éléments chez mes parents (ma mère est une chineuse exceptionnelle, la maison familiale regorge de pépites, vieux pupitres d’écolier, établi en bois massif, armoires colossales, lustres à pampilles et autres trésors…). Voici quelques images de mes inspirations, qui ont orienté les choix pour la chambre de Little et la nôtre :

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Cette femme pose dans sa merveilleuse maison australienne, avec ses deux très beaux enfants. La photo est à la fois inspirante et un peu énervante, vous ne trouvez pas ^-^ ? Cette maman est belle, et sa maison est superbement décorée, il y a de quoi être un peu envieuse… 😉
Dans cette déco, j’aime le mélange de vintage, de récup, et de touches colorées ethniques avec les tissus damassés, et les empiècements précieux sur les petits vêtements suspendus. J’aime aussi l’impression de joyeux bazar qui se dégage de cette photo, les enfants nus sous la salopette, à la cool, peignant à même le sol, et leurs peintures enfantines accrochées au mur et présentées comme de véritables ouvrages d’artistes.
Son site ici : captainandthegypsykid

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Pour la couleur de la chambre de Little, j’ai opté pour ce gris aux tons un peu parme. Comme sur cette photo, il y aura des meubles en bois brut et clairs, et d’autres blancs cérusés. La patère en bois sera aussi un des éléments de décoration de la chambre de mon petit garçon.

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Chez mes parents, j’ai récupéré une armoire dans ce style, une vieille bonnetière que je trouve magnifique. Elle a été repeinte légèrement, un voile de blanc qui laisse apparaître les imperfections du bois et les éclats bruts en dessous. Elle remplacera la commode blanche dans laquelle nous rangions les vêtements de Little. J’aimerais pouvoir remplacer l’une des étagères (en bas) par une tringle afin de lui créer, dans l’armoire, une petite penderie et lui permettre d’être autonome au niveau de l’habillage. On verra si je parviendrai à bricoler ce meuble, mais déjà, tel quel, je l’adore.

Si vous souhaitez découvrir le reste de mes inspirations pour la chambre de Little, n’hésitez pas à jeter un œil à mon tableau Pinterest dédié.

 

Écriture

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Après avoir terminé de corriger mon premier projet de roman (Les Soeurs Ponsard – titre provisoire en attendant de trouver mieux) et avoir un peu saturé je dois bien l’admettre, une nouvelle idée d’histoire a tranquillement germé dans mon esprit, et si j’avais pourtant décidé de ne pas ma replonger dans l’écriture trop rapidement après Les Soeurs Ponsard, histoire de faire un break et d’avancer sur mes autres projets, il m’a bien fallu m’y remettre, tant cette petite idée trottait dans ma tête et prenait corps jour après jour, m’insufflant motivation et envie qu’il m’était impossible de tempérer ! J’ai couché mes idées dans mon cahier d’écriture, pour m’en débarrasser et soulager mon esprit, mais cela n’a pas aidé – au contraire – ; les choses se sont faites plus concrètes, le décor et les personnages se dessinaient plus précisément dans mon imagination, des noms de personnages dansaient en permanence dans mes pensées… Bref, l’inspiration était là, j’ai donc commencé à écrire mon second projet de roman : Wanaka Blues. Cette fois, rodée grâce à l’expérience de mon premier travail d’écriture, j’ai décidé de travailler de manière rigoureuse et organisée. J’utilise Scribbook (et c’est fantastique ! ) et je suis la méthode flocon (écrire pas à pas, en suivant des étapes bien précises pour dérouler tranquillement les personnages/l’intrigue/la narration et préparer de manière précise le travail d’écriture). Je ne me mets pas la pression, je sais désormais qu’écrire peut prendre du temps, des années, et que je suis capable d’aller jusqu’au bout de ce genre de projet. On verra bien ce que ça donne… Je vous propose ici quelques images qui m’inspirent et qui sont liées à l’intrigue et surtout aux décors de ce deuxième projet (comme je le répète souvent ici, en lecture, en écriture, et même dans les films ou séries que j’aime, ce sont les ambiances, les univers qui me guident ou me parlent, avant même de penser à l’intrigue en elle-même).

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Ah, et si ça vous dit de lire une de mes nouvelles, hier j’ai mis en ligne Bleu Corail sur une des pages de ce blog ! N’hésitez pas à découvrir ce texte écrit en 2015.

 

Inspiration

En faisant des recherches pour les travaux des chambres, je suis tombée sur le blog de Gabrielle (designmom) et je me suis laissée emporter par la simplicité et les jolies photos de ces billets. J’ai notamment aimé lire les articles de la série « Living with kids » présentant des intérieurs de familles, et donc des chambres d’enfants. J’ai aimé lire ce que disaient ces mamans sur le fait d’allier décoration et design avec la vie tourbillonnante d’un quotidien avec enfants. Avoir des enfants signifie accepter un certain désordre chez soi, un lâcher prise qui demande un long (loooooong) temps d’adaptation je trouve. Lire ces articles, et les commentaires associés, m’ont fait beaucoup de bien. Surtout ce billet où Gabrielle, maman de 6 ENFANTS (oui oui…) essaie d’expliquer ce qui l’a poussée à faire ce choix d’une famille nombreuse. Les réactions, en commentaires, sont extrêmement intéressantes. Des mamans expliquent à quel point elles se sont coupées des autres, de leurs amis, car il leur était impossible de sortir avec leurs enfants, car les tout-petits sont ingérables, etc… Je me suis reconnue dans les propos de ces mamans « désespérées » car, croyez le ou non, je suis souvent dépassée par l’énergie, le cyclone de vie qu’est mon fils. Il grandit, et en ce moment il est en pleine phase de… de trop-plein. Il déborde d’énergie, d’émotions, d’envies, c’est une petite tornade et je me sens épuisée (et pourtant je n’ai QU’UN ENFANT!!!). Parfois aussi, je ressens du désarroi, ou du découragement. Élever un enfant, c’est avancer à l’aveugle. C’est avoir la foi, et se dire que quoi qu’il fasse à ce moment précis de sa petite enfance (ce moment qu’on traverse actuellement, où il nous rend chèvres…), il faut croire en lui et se dire qu’il ne restera pas, non, cette boule de fureur ou ce petit être en crise qu’il est en ce moment. Et des fois, c’est dur de se convaincre. De ne pas abandonner… Il faut y croire, et cela demande une énergie de chaque instant. Je ne me plains pas, j’aime être maman, j’aime m’occuper de ce petit bout d’homme incroyable, mais je suis humaine et parfois je fatigue. Lire les témoignages de ces mamans de familles nombreuses (ou non) qui expliquent qu’elles ne peuvent plus rien faire en famille car leurs enfants sont des tornades, qu’elles ont l’impression de déranger les gens où qu’elles aillent quoi qu’elles fassent en famille, et surtout, lire les réponses rassurantes d’autres mamans dont les enfants-piles électriques ont grandi et se sont apaisés, m’a rassérénée.

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Éducation

Sur ce même blog (décidément très inspirant), j’ai adoré (A-DO-RÉ!) le billet Living with kids présentant la maison de Vivien (ce prénom… ❤ )

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Vivien a deux filles, adolescentes, et elles vivent toutes les trois au Pays de Galles dans une charmante maison qui m’a fait penser à un cottage. Ce n’est pas hyper design, mais juste cosy et agréable, douillet et beau. Mais le plus beau, le plus doux, ce sont les mots de Vivien qui dépeint son quotidien avec ses filles ; regarder des épisodes de Gilmore Girls, se faire un chocolat chaud, accéder à tous les petits commerces de la bourgade à pieds, se promener dans la nature environnante, discuter, échanger et débattre des faits de société, aller chercher ses filles tard le soir lorsqu’elles sortent… Vivien n’en fait pas des tonnes, son texte est très simple et sonne vrai, elle parle des difficultés d’être mère célibataire, d’élever des adolescentes dans le monde actuel. Une phrase a résonné en moi la jeune mère qu’elle était, ce serait de profiter à fond de sa parentalité, même des moments où ses filles, petites, l’accaparaient beaucoup et où elle regrettait de ne pas avoir plus de temps pour elle (oh que ce sentiment m’est familier…) car le temps file et on ne sait jamais quand on vivra le dernier moment d’une routine qui nous accable parfois : la dernière couche à changer, où le dernier biberon que notre enfant boira, où le dernier instant avant qu’il ne se mette debout pour essayer de marcher, où la dernière nuit où il vient se réfugier dans notre lit après un cauchemar… Elle ajoute que, si elle avait su, elle se serait moins mis la pression avec le temps passé devant les écrans. Et ça, ça me parle. Little n’a jamais regardé la télévision, ni un dessin animé sur l’ordinateur ou le téléphone. Je suis à la lettre la prérogative ministérielle qui dit : « pas d’écran avant trois ans ». Dans mon métier, je le conseille depuis longtemps aux parents et à mes élèves, limiter les écrans me paraît vital chez les petits enfants. En même temps, on a peu de témoignages de parents qui ont vécu ce changement et qui ont aujourd’hui des enfants assez grands pour mesurer si l’impact du « moins d’écran » a porté ses fruits ou non. Or, Vivien peut témoigner de cela, elle fait partie de ces parents qui ont connu le boom des écrans au moment où ils ont eu leurs premiers enfants. Vivien dit donc que, si elle avait su, elle se serit moins mis la pression car, dans tous les cas, les enfants finissent par grandir et devenir des adolescents qui vivent le nez rivé sur leurs écrans de portable. Bon, je ne sais pas si j’ai envie de croire à cette fatalité (n’existe-t-il vraiment pas d’adolescent qui ne soit accro à son téléphone ? ) mais dans tous les cas, voir cette femme qui semble équilibrée, parler de ses filles avec qui elle a une relation qui semble saine (et non violente et cataclismique comme celle de certains ados avec leurs parents (moi, par exemple ^-^) ) est plutôt rassurant. Elle m’a donné envie de lâcher prise, un tout petit peu plus. Je suis très très rigoureuse sur mes principes d’éducation (en bonne taureau que je suis, si je n’ai pas un cadre défini pour me rassurer, je fais n’importe quoi…) et lorsque je rencontre des personnes moins « control freak » que moi sur cet aspect, cela me fait du bien (mon amie Alma, donc je vous ai déjà parlé, est comme ça elle aussi. Un vent de fraicheur, cette maman. Beaucoup plus cool et « on verra, advienne que pourra » que moi…).

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Le texte est en anglais mais c’est assez facile à comprendre. Je vous encourage à le lire car, entre le côté cottage cosy dans la campagne anglaise (ou presque), et cool-raoul-(oui, j’utilise cette expression démodée)-je-suis-mère-d’adolescente-et-je-le-vis-bien, je trouve cette Vivien Jones très inspirante. (Et si j’ajoute qu’en plus, elle a lancé son propre magazine pour ado…)

Et voilà pour mon bazar !
Je vous montrerai le résultat de la rénovation des chambres dès que ce sera terminé (fin août, j’espère !). On verra bien si cela ressemblera ou non aux photos qui m’ont inspirée !

Bon week-end !

Sunday Morning 2018 #3

Hello !

Cela fait un moment que j’ai envie de rédiger un Sunday Morning car j’ai souvent pensé à vous en vivant plein de petites choses dernièrement, et j’avais envie de les raconter par ici.

Lately in our life…

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  • Little a été chez le coiffeur pour la première fois, et il fait tellement, vraiment petit garçon désormais… Je redoutais un peu ce moment mais ça s’est bien passé. Nous sommes allés chez la coiffeuse de notre village, et j’aime bien cette idée de créer de nouveaux rituels, de faire marcher les commerçants locaux, là où avant – à Lyon – je n’aurais pas hésité à emmener mon fils chez le super barbier hipster de Robinson… ^-^

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  • J’apprends plein de choses dans mon jardin : dernièrement, mes parents sont venus passer quelques jours à la maison et on a pu bien avancer (travaux, jardin…), mon père avait apporté sa tronçonneuse et m’a appris à m’en servir. C’est donc avec joie que j’ai passé deux jours à couper des troncs d’arbres (ils gisaient en tas depuis des années, amassés par les précédents propriétaires et laissés à l’abandon dans un coin du jardin). J’ai aussi scié entièrement à la main un énorme sapin horizontal qui prenait au moins 5 mètres carrés près du potager. J’ai bêché trois rectangles pour débuter un potager, que j’ai entouré d’une mini palissade de bois pour que Little ne passe pas son temps à traverser cet endroit en courant ou en draisienne… J’ai planté un eucalyptus, mais je doute qu’il supporte réellement les conditions climatiques de notre région (contrairement à ce qu’annonce Botanic) (on verra). J’ai potassé mes bouquins de permaculture et dessiné un premier plan du potager que je souhaiterais planter. Je vous en reparlerai sûrement dans un article dédié car ça me passionne !

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  • J’ai enfin déterminé l’ambiance que je souhaite pour notre nouveau séjour-cuisine, après plusieurs rendez-vous avec une architecte d’intérieur et beaucoup, beaucoup de revirements. C’était difficile pour moi de choisir l’univers que je voulais vraiment pour notre intérieur (oui, je dis « je voulais » car Robinson m’a laissée carte blanche en m’assurant qu’il se ferait à tout, tant que je ne faisais rien de trop moche ou extravagant). J’ai fait tourner en bourrique la pauvre Aurélie (qui me conseillait, donc) avec mes désirs précis et mes non catégoriques : rien de temporels, rien de trop vu, rien qui ne soit trop à la mode, même si certains intérieurs qu’on voit beaucoup en ce moment me plaisaient bien… Je voulais de la couleur mais c’est difficile de savoir ce qui ira aussi bien à une ambiance d’été qu’à l’hiver… non ? J’étais surtout très hésitante entre mes deux univers de prédilection : le bohème californien, et le cocooning d’un cottage anglais. J’ai finalement opté pour la 2ème option, car au final, c’est bien ça mon rêve, vivre en famille dans un petit cottage douillet niché dans un écrin verdoyant couvert de fleurs sauvages. Un feu de cheminée en hiver, un plaid et un rocking chair sur la terrasse en été, dans les deux cas un bon livre et mes deux hommes à proximité… C’est ma vision de la vie idéale, et ce que j’essaie de construire petit à petit. Une fois que j’ai été sûre de ce choix, j’ai pu choisir les couleurs qui correspondaient le mieux à cet idéal. Je suis partie de ce papier peint pour inspiration. Au final, nous devrions avoir un mariage de rose terracota, de vert d’eau tendre, de vert kaki poudré, et de vert bleu ardoise sur la cheminée… Beaucoup de couleurs, n’est-ce pas?

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J’avoue que je crains un peu le résultat, mais tant pis, je n’avais pas envie de me laisser brider par cette crainte et de me retrouver avec un intérieur blanc épuré qui n’aurait pas correspondu à notre famille… Les ouvriers ont commencé les travaux aujourd’hui, le résultat très bientôt!

 

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  • Nous avons regardé une série fabuleuse la semaine dernière : Big Little Lies. J’en avais beaucoup entendu parler l’année dernière, et on a enfin eu l’occasion de la regarder… J’ai A-DO-RÉ! Les actrices sont sublimes et incroyables, les enfants sont adorables et touchants, la BO est extraordinaire (de toutes façons je perds tout sens critique lorsqu’il s’agit de rock psyché, de Janis Joplin, d’Otis Redding, de Neil Young ou encore de Jefferson Airplane…). L’histoire entre ces femmes est vraiment belle et prenante, à la fois véridique, effarante, terrible, tendre, touchante… L’image est magnifique, un mélange de Top of the Lake et the Affair (deux séries que j’ai adorées), l’océan hypnotique, la lumière omniprésente… Bref, c’était très beau et trop court, cette immersion dans la vie de ces quatre mères californiennes m’a complètement embarquée et subjuguée et depuis que j’ai terminé le dernier épisode j’écoute en boucle la BO pour prolonger un peu ces sensations.

  • Comme je vous le disais plus haut, notre maison est en travaux nous avons démonté la vieille cuisine, certaines cloisons ont été abattues… Nous n’aurons la nouvelle cuisine que début mai, donc depuis dix jours on campe chez nous ! Heureusement que le beau temps est de la partie… C’est donc avec la plancha, un réchaud à gaz de chez Decathlon, un mini-four électrique et notre frigo dans une chambre que nous nous débrouillons pour préparer les repas. Puis, la vaisselle est lavée dans un lavabo de la salle de bain, et voilà, on a l’impression d’être en vacances dans notre propre maison!! La magie des travaux… Little s’en accommode assez bien, heureusement pour nous. Ça nous a demandé un peu d’adaptation au départ mais au bout de quelques jours nous étions bien rodés. Les vacances ont commencé dans notre zone, j’ai donc déserté la maison en travaux avec Little sous le bras, pour passer ces deux semaines chez mes parents en Lorraine, histoire de laisser les ouvriers travailler tranquillement et limiter ce mode camping au seuls jours où nous n’aurons vraiment pas le choix de faire autrement…

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  • J’ai lu deux tomes d’une BD de ma bibliothèque municipale dernièrement, et j’ai beaucoup aimé. C’est une histoire un peu triste, le point de vue d’un papi dont le fils adopte une petite fille. Au départ le vieux a du mal à s’y faire puis il tombe sous le charme de la petite et en devient fou. Mais… mais… Je ne vous en dit pas plus, en tous cas j’ai beaucoup aimé cette lecture et je l’ai pas mal conseillée autour de moi. J’espère que ça vous tentera.

  • Point inspection : je vous avais parlé de mon inspection qui devait arriver en janvier, et qui a eu lieu et s’est très bien passée. L’inspecteur de mon école est adorable, j’ai de la chance. Mes élèves ont été cools et j’avais bien préparé tout ça. L’inspecteur m’a envoyée un mail dans la foulée pour me dire de passer très bientôt le CAFIPEMF (la certification pour devenir formateur d’enseignants en plus d’avoir sa classe). Ce qui fait partie des objectifs professionnels que je m’étais fixés à long terme. recevoir ce mail encourageant m’a évidemment fait HYPER PLAISIR et motivée. Ça fait quelque chose de voir son travail reconnu, surtout lorsque, comme moi, on doute très régulièrement du bien fondé de faire ce boulot, de l’inconsidération et des difficultés qui sont inhérentes au métier de prof… Parfois, je suis découragée et ai envie de tout laisser tomber pour me recentrer sur ma famille, la vie locale… Et puis parfois je suis portée par une classe qui me booste, ou un mot encourageant comme cet avis positif de l’inspecteur, ou encore par une équipe dynamique qui me donne envie de me dépasser. Alors j’ai des ailes et je sais pourquoi je fais ce métier. Je fonctionne par cycles, je ne m’inquiète plus de ces hauts et ces bas que je traverse. Mais grâce à cette dernière inspection, mon travail me semble plus légitime et ma pédagogie un peu… particulière me paraît enfin reconnue et entendue. J’ai moins l’impression d’être en freestyle total avec mes élèves et de devoir assumer ça seule face aux familles souvent demandeuses de traditions et d’une école conservatrice… (pas toutes, heureusement!). Bref, tout ça pour vous remercier, aussi, car vous avez été quelques unes à penser à mon inspection et à me demander comment cela s’était passé. Voilà, ça s’est bien passé ! 🙂

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  • J’écoute en boucle l’album Snow, d’Angus et Julia Stone (je vous en ai déjà parlé il y a quelques semaines) et je ne m’en lasse pas. Que ce soit pour accompagner mes moments d’écriture, de lecture, des repas entre amis ou une soirée en amoureux, je trouve cet album parfait. Doux, cocooning (j’ai employé ce mot déjà trop de fois dans ce billet, cela ne va pas du tout), il me berce et créé juste exactement l’ambiance que j’aime. Il est parfait. En hiver comme au printemps. Et vous, le connaissez-vous ? Y-a-t-il un album qui vous fait cet effet là aussi ?

  • J’ai repris la natation depuis le début de l’année et je vais nager deux fois par semaine, une fois à Lyon centre, une fois le dimanche matin dans mon village. Ça me fait beaucoup de bien. Je sens que je progresse, que mon crawl devient plus rapide et plus souple même si je suis loin d’être une bonne nageuse. Et surtout, je vois que je travaille tous mes muscles, et surtout que je tonifie mon ventre qui a bien besoin de ça après ma grossesse car je peine à récupérer (#lavraievie). En plus, ça me délasse, me détend, muscle mon dos, et me fait travailler mon souffle. Bref, c’est parfait, j’espère tenir ce rythme encore longtemps, et pouvoir y ajouter plus de séances de yoga (j’ai peu de temps restant pour pratiquer, forcément).

Voilà pour nos petits bouts de vie de ces dernières semaines. Rien de palpitant, beaucoup d’inutile et d’insignifiant mais mis bout à bout cela représente un petit patchwork plutôt ressemblant de notre vie.

À très bientôt par ici, j’espère. J’ai un article en préparation sur les lectures de Little, et évidemment je mitonne un billet déco-rénovation avant/après que je pourrai rédiger dès que les travaux seront bels et bien finis !

Merci encore pour votre présence et vos petits mots que je lis toujours, toujours avec énormément de plaisir.

Sunday Morning 2018 #2

La vie à la campagne est douce et paisible, je ne m’en lasse pas (en même temps, cela ne fait que quatre mois qu’on y est ^-^)

Lorsque je rentre du travail, après une journée entre voiture, embouteillages, pollution, rues saturées de monde, circulation intensive du centre-ville, bruit et klaxons… et que j’ouvre ma portière, que le silence de la campagne m’enveloppe, que les odeurs de feu de cheminée, de bois humide, d’herbe mouillée explosent sous mon nez, c’est comme un shoot de Xanax ah ah, je me sens immédiatement plus calme, la paix et le silence de cette vie plus isolée et plus lente me font beaucoup de bien.

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Little et moi passons beaucoup de temps à l’extérieur, dans notre jardin. Little joue avec rien, des bâtons, trois cailloux… il observe les vers de terre, il collectionne des pommes de pin, il éparpille les feuilles mortes. Je lutte contre mon envie de lui aménager un terrain de jeux incroyable, car j’ai aussi envie qu’il garde ses jeux simples, son plaisir du peu. Je prévois de lui installer un bac à sable au printemps, et j’ai déjà acheté une simple planche de balançoire que Robinson fixera au grand cèdre du jardin, au mois de mai. J’ai fait une croix sur les grands portiques balançoires, les toboggans… et je bannis les trampolines qui, paraît-il, font de grands dégâts au niveau des vertèbres des enfants en pleine croissance. De toute façon, je trouve ça trop imposant et laid pour en installer un dans le jardin 😉

J’aime énormément jardiner, je bêche beaucoup, je prépare notre futur potager en creusant des plates-bandes, et puis je nettoie les talus de leurs feuilles mortes et du lierre grimpant qui envahit chaque recoin du jardin.

Robinson, lui, coupe le bois, prépare les petits fagots à garder pour la cheminée et les tas de branches qu’on ne pourra pas faire brûler.

Toute la famille s’active, qu’il pleuve, qu’il neige, ou qu’il fasse moins dix degrés, comme mercredi dernier. Pas un jour ne passe sans que nous ne soyons dehors. Élever Little dans la nature nous paraît trop primordial, et impossible pour Robinson et moi de rester enfermés toute une journée !

 

Snowing sunday

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En février, nous sommes partis une semaine à la montagne, en famille (mes parents, mon frère et ma belle-soeur étaient de la partie). Nous avons beaucoup profité, surtout du fait que Little était gardé par ses grands-parents. Robinson et moi avons fait du snow chaque jour, et profité à fond de ce temps libre qu’on a peu souvent tous les deux ensemble. J’ai aussi emmené ma belle-soeur à une séance de yoga dans la station où nous étions, elle n’en avait jamais fait et c’était vraiment chouette de pouvoir partager cela avec elle ! Les soirs, lorsque Little dormait, nous buvions notre tisane en jouant à des jeux de société (vous connaissez le super « Les aventuriers du Rail »?), ou en bouquinant, ou en discutant tranquillement. Nous avons passé une journée juste Little Robinson et moi, pour emmener Little dans les télécabines et faire une randonnée en altitude, dans la neige (pas très longue, mais fatigante !). Nous avons eu la chance d’assister au départ de traineaux tirés par les chiens loups de la station, c’était magnifique et Little a été très impressionné (mais pas plus que par les télécabines, sa nouvelle passion). Cette semaine nous a fait beaucoup de bien.

 

Green sunday

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J’ai fait l’acquisition d’une nouvelle plante, un Alocasia aussi appelé « Oreilles d’éléphant », je la trouve très belle avec ses grandes feuilles veinées. Je continue mes petites expériences botaniques en bouturant toutes les plantes qui me tombent sous la main. Cela n’aboutit pas toujours, je n’ai d’ailleurs toujours pas réussi à faire germer un noyau d’avocat… !

 

J’ai terminé d’écrire mon roman ! C’est un événement important pour moi, je suis en pleine relecture et j’avoue que l’avoir terminé, c’est aussi jouissif qu’inquiétant. L’écriture m’a demandé tellement de temps, d’énergie, d’investissement personnel, que j’ai peur de me retrouver désemparée lorsque j’aurai définitivement bouclé ce projet. Bien sûr, j’ai plein d’autres idées d’histoire à écrire, et des tonnes de choses à faire (reprendre la couture, entre autre), mais je sens tout de même qu’en ce moment se joue quelque chose pour moi, la fin de quelque chose, l’acceptation de lâcher prise, un peu comme quand on laisse grandir son enfant (et qu’on le met à l’école pour la première fois, sujet qui est d’ailleurs AUSSI très délicat pour moi ^-^).
Je prépare un billet spécial sur ce thème, si cela vous intéresse STAY TUNED comme on dit 😉

 

Montessori sunday

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Avec Little, je savoure nos moments en tête à tête, ceux que me permet encore mon mi-temps. L’année prochaine, je reprendrai le travail à temps plein sans doute (je prie encore pour obtenir un 80%…) et Little ira à l’école (…! °_°)
Voici une photo de notre goûter.
En ce moment, nous sommes dans l’apprentissage des versés, et je profite de son goûter pour le laisser s’entrainer à verser son lait d’une petite carafe vers sa tasse. Il est très fier de lui lorsqu’il ne fait pas tomber une goutte à côté !
On s’entraine également à l’extérieur, avec des carafes remplies de coquillages, de sable ou de semoule très fine.

Home sweet home

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Actuellement, nous sommes dans une phase de travaux très grisante (pour moi, pas pour Robinson ^-^ Lui trime sur les plans de la cuisine). Je suis chargée de tout le côté « déco » et vous imaginez bien que je m’en donne à cœur joie. J’ai rencontré une super architecte d’intérieur qui me conseille avec beaucoup de justesse et de discernement, c’est génial d’avancer ainsi épaulée et écoutée dans un domaine que je ne maitrise pas bien.
J’ai donc compris, grâce à elle, que primait pour moi  les matières, par rapport aux couleurs ; que j’étais très attirée par les matériaux bruts, le bois, le béton, et donc les teintes naturelles ou neutres… En même temps, pas facile pour elle de me conseiller, car je lui explique que je ne veux pas d’un intérieur trop à la mode, trop Instagram ; que j’aimerais quelque chose de plus original, moins impersonnel, moins vu et rebattu… C’est assez difficile de trouver l’équilibre entre le beau, le chaleureux, et le personnel. Bien sûr j’aime les intérieurs scandinaves… mais ai-je vraiment envie de vivre dans une maison toute blanche et épurée, moi qui aime le désordre, les couleurs, les tissus ethniques et les objets chargés d’histoire, les livres et les tissages, les plantes, les tapis, les guirlandes de lampions… ? Je vais le mettre où, mon bazar…? Bref, voilà mes questionnements actuels, qui sont passionnants à mes yeux et dans lesquels je me plonge volontiers je l’admets ^-^ C’est un vrai plaisir de s’investir dans sa maison, de manière sérieuse je veux dire, avec Robinson qui me rappelle constamment à quel point il compte sur moi pour trouver le bon mix, le bon équilibre, pour que notre intérieur soit beau et chaleureux. Que notre maison soit lumineuse, accueillante, pratique, mais aussi… époustouflante 😉 On y met tellement de temps et d’argent, on a envie qu’elle soit magnifique, comme tous les gens qui passent par là (achat, travaux, réaménagement…) j’imagine. En tous cas, j’ai hâte de vous montrer tout ça, je prends des photos de chaque étape pour pouvoir vous faire, à la fin, un avant-après des changements de la maison.

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Voici les petits et plaisants événements de notre quotidien ces derniers temps. La vie est douce même si l’hiver traine, on se languit de voir les premiers bourgeons sur nos arbres, et on rêve déjà des futurs apéros qu’on prendra sur notre terrasse face au coucher de soleil (oui, ça, c’est un peu le rêve ultime… Le soleil qui se couche dans la vallée aux pieds de notre village, qu’on domine de notre petite colline boisée…). A très bientôt !

 

NB : les photos de ce billet sont personnelles et non libres de droits, merci de ne pas les utiliser sans mon autorisation.

Blanc rustique, bois authentique, nature et lenteur…

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Quelques mots qui définissent mes envies du moment, en matière de décoration d’intérieur, mais aussi de style de vie tout court. J’ai envie d’épurer sans pour autant transformer mon environnement en l’intérieur scandinave que l’on voit partout sur les blogs et Instagram (même si j’adore le style scandi, bien sûr!). Je ne veux pas renoncer à mes pulsions bohèmes et à la déco folk que j’adore, mais qui me semble parfois trop brouillonne, trop encombrée, alors que je n’aspire qu’à un peu d’espace vide et clair en ce moment.

Je sais que c’est cyclique, comme tout. Actuellement, j’ai envie de douceur, d’un blanc immaculé rassurant, et de matières nobles et vieilles pour la symbolique d’enracinement durable qu’elles portent.

Je suis tombée sur les photos du blog d’Annabelle Hickson, The Daily’s, ainsi que sur un reportage sur cette famille sur le blog Turbulences Déco, et j’ai tout de suite accroché : exactement ce qui me fait rêver en ce moment. Brut et blanc, nature et authentique, des grands espaces, une famille, du bon temps et le travail de la terre. La bonne association. Et puis, le bush, l’Australie sauvage, cette lumière douce et oblique incroyable… ça fait voyager, un peu, aussi.

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Je vous laisse avec quelques photos qui vous inspireront peut-être vous aussi (et sinon, moi aussi j’aimerais bien avoir un petit marsupial qui traîne dans mon salon… ^-^) :

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Et pendant que je bave devant cette tenue simple, rustique, pratique et confortable, j’écoute Baudelaire d’Angus et Julia Stone ( tiens, des Australiens eux aussi ! ) et ça me fait planer et voyager de plus belle, tout en me donnant envie de me pelotonner sur mon canapé entre mes deux hommes. Je crois que ce billet transcrit bien l’ambivalence de mes désirs actuels, entre l’envie terrible de partir en voyage et celle de mener la slow life dans ma campagne retirée…

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Photos : homelife.com.au – Kara Rosenlud
Turbulences déco

 

What make’s me happy

J’aime beaucoup cette période de l’année. Bon, ok, les arbres ont définitivement perdu leur beau feuillage doré, il pleut et la nuit semble grignoter presque toutes les pauvres heures du jour… mais, je ne sais pas, j’aime bien ces quelques semaines de transition entre le bel automne flamboyant et Noël. Et voici quelques petits plaisirs qui, malgré le temps maussade ou le stress du quotidien, peuvent rendre mes journées plus douces et plus lumineuses :

– prendre un bain bien chaud en plein après-midi, le week-end, lorsque Little fait sa sieste. Faire un gommage, laisser poser un masque sur mon visage, me chouchouter… Puis ouvrir la fenêtre pour aérer la pièce et laisser entrer la forêt, son silence et ses mystères, dans la maison…

– allumer des bougies aux odeurs épicées dans n’importe quelle pièce où je me trouve ; bureau, salon, cuisine, et même salle de jeux !

– préparer Noël, faire des listes de cadeaux pour les proches, mais aussi réfléchir à ce qui me ferait plaisir (ben oui, je me chouchoute -bis ^-^)

– partir au fond d’un champs avec Little, chaussés de nos bottes en caoutchouc, pour faire nos emplettes directement chez notre producteur de légumes. En profiter pour patauger dans la boue au milieu des dindons, des poules, des lapins et de l’énooooorme cochon paresseux. Voir les yeux de Little s’agrandir de plaisir et d’étonnement à la découverte de tous ces animaux, si proches, bien vivants ! Et repartir avec un gros panier de légumes de saison qui ne m’a presque rien coûté. Punaise, mais qu’est-ce-que c’est chouette la nature !

– reprendre le yoga, à la maison, tranquillement. Face aux baies vitrées et à la vue sur la vallée, dérouler le tapis un peu usé, sortir mes nouveaux accessoires (une brique et une sangle !) et me détendre profondément.

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(Little devant notre cheminée, dans laquelle pour l’instant on ne fait brûler que de grosses bougies car on attend que le ramoneur vienne la remettre en marche)

– partager une tisane avec mon fils. Little adooooore la tisane vanille-lavande (avec une cuillerée de miel, forcément ^-^). Le soir, vers 17h, on se fait nos deux petits mugs, comme des papis-mamies, et on s’installe côté à côté sur le canapé pour la déguster, en faisant un puzzle, ou des legos… Et entendre Little dire de sa petite voix zozotante : « hum, est bon la tiz-zane, maman ». ❤

– regarder Stranger Things recroquevillée sous une épaisse couverture en polaire, trembler un peu de froid mais aussi de peur ^-^ (je suis une grosse chochote)

– l’odeur des mandarines qui flotte dans la maison. Et Little qui, de ses tous petits doigts agiles, pèle déjà allègrement les siennes. Le regarder grandir et être fière.

– regarder dehors, par n’importe laquelle de nos fenêtres, et m’émerveiller. L’autre soir, je crois que j’ai vu une chouette, toute blanche, dans le bois au fond du jardin. Parfois il y a les écureuils qui viennent sur la terrasse, mais aussi des petits moineaux mignons et gourmands. Il paraît que l’ancienne propriétaire a déjà vu des biches et même des sangliers traverser le jardin!!!

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(la vue depuis notre chambre)

-aller chez Ikéa pour terminer d’emménager correctement : acheter des étagères pour la salle de bain, quelques tapis, des rangements pour la cuisine ou le bureau, des chevets, et une magnifique parure de lit qui me faisait envie depuis longtemps…

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-cuisiner et savourer des soupes (depuis que j’ai vécu en Irlande, j’adore la soupe… Ils ont l’art et la manière de la manger, dans ce pays! Grosses tartines de beurre trempées dans le potage, mmh c’est un régal, bien plus gourmand que l’image light et diététique qu’avait avant la soupe pour moi)

-regarder des DVD de mes films doudous, et me faire une (re)immersion victorienne en regardant deux fois de suite (!) Pride and Prejudice (de Joe Wright) puis enchainer sur la mini-série si parfaite Pride and Prejudice BBC avec ❤ Colin Firth, avant de regarder Anna Karenine du même Joe Wright, pour terminer sur Atonement (Reviens-moi, en VF) toujours du même réalisateur. Et me rendre compte que, j’avais beau avoir déjà vu ces films, je ne m’étais pas aperçu que j’étais fan du travail de Joe Wright ^-^
Par contre, Anna Karenine était une découverte, et j’ai adoré (pourtant, je n’avais pas vraiment accroché avec le roman, alors que je suis habituellement fan de littérature du 19ème et que j’aime beaucoup les auteurs russes. Ce Tolstoï là, pourtant si encensé je le sais bien, ne m’avait pas emballée).
Et puis, Keira Knightley, quoi… quelle beauté, quelle grâce… je crois que j’ai vu absolument tous ces films, ça y est !

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– ne pas faire de shopping (ben oui, maintenant que je vis loin de tout !) et être fière. Et ressentir le contentement de consommer peu et mieux. Se nourrir d’autre chose et trouver ça bon.

– manger des biscuits de Noël et boire du thé de Noël

– sentir les odeurs de feux de bois qui envahissent toutes les rues du village…

J’aurais pu continuer encore… et pourtant je ne pensais pas que ma liste serait si longue ! Comme quoi, parfois, c’est bien de mettre par écrit ce qui nous rend heureux, ça permet de se rendre compte qu’on a vraiment un puits immense dans lequel puiser du bonheur et qu’on n’a pas de quoi se plaindre. Enfin, pas trop… ^-^

Et vous, des petits plaisirs de saison à partager avec moi ?

A bientôt !

 

 

 » A ma maison « 

Lorsque mes élèves parlent de chez eux, j’entends souvent ce « à ma maison » qui me fait sourire. Le concept du « chez moi » ne les a pas encore tous convaincus, alors que ce « à ma maison » est très parlant pour eux… Alors ce matin, ce mercredi pas encore travaillé, je leur fait un petit clin d’oeil. Parce que c’est ma dernière semaine avec eux, après deux ans passés dans cette école. Mais je ne suis pas triste, non, car la fin d’une chose signifie toujours le début d’une autre, c’est ce qu’on dit non? Et je sais que les mois à venir vont être remplis de découvertes, de rencontres et de nouveaux projets… pleins de promesses. Tout ça créé un mélange de mélancolie, douce, et d’excitation impatiente.

En attendant d’en savoir plus sur les jours et semaines à venir, je prends toujours autant de plaisir à décorer notre cocon suspendu au-dessus des toits ; j’ai plus ou moins mis en place tout ce que j’avais en tête et à présent je fonctionne au coup de coeur, je marche à la révélation au détour d’une page de magazine, d’une vitrine de boutique ou des milliards d’inspirations de Pinterest en particulier et d’Internet en général. J’ai acheté des stores en bambou pour poser sur la fenêtre de notre chambre, j’aime le côté « californian way of life » que ce détail peut apporter (et encore une idée qui provient de Pinterest : ici), je cherche encore le tapis idéal pour réchauffer le parquet de notre salon, et il me reste plein de photos à encadrer et de posters à dénicher pour décorer nos murs… Ah, et ces stickers sapins qui attendent d’être décalqués, mais je ne suis toujours pas sûre de la pièce où j’aimerais les voir…

Et oui, on n’en a jamais vraiment fini, il reste toujours des détails à peaufiner, et quand je vois mes parents, qui ont acheté notre maison il y a bientôt vingt ans, et qui n’ont toujours pas terminé de l’aménager entièrement, je me dis qu’il faut savoir être patient pour se faire le « Home sweet home » de nos rêves, et qu’il faut être capable d’accepter que notre intérieur ne sera jamais aussi parfait que les pages de Milk ou que nos tableaux Pinterest… ^_^ Mais l’imperfection a quelque chose d’attrayant, vous ne trouvez pas ? Car si nous achevions tout, parfaitement, tout de suite, où serait le plaisir ?

Je vous laisse avec quelques photos de détails de notre modeste déco, mais ce sont ces détails qui nous font nous sentir chez nous et nous donnent envie de profiter à fond de notre appartement. J’espère que ça vous plaira !

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Les boules lumineuses La case de cousin Paul, le long de la baie vitrée du balcon… Je ne suis pas très originale car j’ai la même guirlande que 80% de la population, mais who cares? Ces petites boules multicolores sont tellement jolies… et elles mettent une touche de gaieté dans notre séjour. J’ai choisi des associations de couleurs un peu improbables, beaucoup de doré, de turquoise, pas mal de jaune, d’orange et deux roses (poudré et framboise), des mariages parfois risqués et des teintes flashy, mais j’avais envie de peps, d’une explosion de couleurs, et j’aime énormément le résultat final.

 

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Dans le coin repas, un mini jardin botanique se développe (une immense orchidée blanche est venue en grossir les rangs depuis que j’ai pris cette photo), le végétal prend ses quartiers face aux deux grandes fenêtres ensoleillées. Je n’ai pas la main verte, mais la foi oui. Ces plantes vont tenir, grandir, s’épanouir, je m’y engage ! (tiens, ça fait combien de temps que je n’ai pas bassiné les orchidées…?)

 

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Ce rocking-chair, j’en rêvé longtemps, je vous en avez déjà parlé : pour une quinzaine d’euros, il fut mien, en parfait état et exactement comme je voulais qu’il soit : des lignes simples et droites, du bois brut (vernis, mais qui se décape ou se recouvre facilement), une assise profonde… J’envisage de le repeindre, en blanc ou en rose très pâle, ou en jaune (et aussi), ou en turquoise… Ou de le laisser comme ça, « dans son jus » comme on dit, avec ce côté un peu western qui me plaît bien aussi… Qu’en pensez-vous, vous ?

 

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Avec les beaux jours, j’ai toujours envie de troquer ma vaisselle habituelle pour des assiettes, des nappes, des verres ou encore des serviettes plus fun, plus estivaux… Ces assiettes Perroquet, je les ai achetées chez Habitat, je les trouve magnifiques et ne me lasse pas de les utiliser à tous les repas. Elles sont comme une tranche de soleil posée sur notre table, lumineuses et vitaminées!

 

photoUne autre photo du rocking-chair, habillé d’un énorme coussin à la housse tissée main (pas par moi évidemment), recouvert d’un plaid en faux lapin, et surmonté d’un châle indien, à plumes… Je le trouve terriblement boho, comme ça… Et vous, qu’en pensez-vous ?

Voilà pour ce rapide tour, je vous épargne cette fois les photos du balcon, que je vous montre déjà (trop) régulièrement ! Voudriez-vous que je poste des photos de la déco de la chambre ? Et avez-vous une préférence, une suggestion pour la couleur du rocking-chair ?

En tous cas, pour ma part, j’adore lire des billets déco sur vos blogs, et découvrir les photos de vos intérieurs, alors n’hésitez pas à faire, encore et encore, des articles à ce sujet !

A très bientôt !

NB : les photos de ce billet sont privées et non libres de droits