Travaux chapitre 3 : les chambres

Voici le dernier volet de ma trilogie d’articles consacrés à la rénovation de notre maison. Vous pouvez découvrir le premier volet ici (le gros œuvre), le deuxième ici (les sols, la cuisine, et les peintures de pièces de vie). Ce troisième billet me permet de vous présenter la rénovation des quatre chambres de la maison, qui fut faite en deux temps. Pour rappel, notre maison est constituée d’un espace de plain-pied qui comporte la pièce de vie séjour-cuisine, les sanitaires, trois chambres, et d’un sous-sol semi-enterré, avec un garage, un espace buanderie, un espace rangement-stockage-cellier, un sas-bureau, et une chambre d’amis avec une petite salle de douche.

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Les plans du sous-sol

Les gros travaux de la pièce principale s’étalèrent entre février et mai 2018. Puis, en juillet, nous attaquâmes les chambres : seulement deux dans un premier temps, celle de Little et la nôtre. La troisième chambre et la chambre d’amis au sous-sol n’était alors pas une priorité.

Nous avons profité d’un séjour de Little chez mes parents pour travailler à fond : des copains sont venus aider un week-end, car la chambre de Little était dans un sale état. Les murs avaient été crépis, ils étaient immondes, il fallait tout poncer avec une énorme machine, puis enduire pour lisser les surfaces, boucher les trous, puis re-poncer afin d’homogénéiser le rendu. Un travail fastidieux et pas vraiment marrant.

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La simplicité de notre chambre, qui est plutôt petite et que nous avons choisi de ne pas trop encombrer pour l’instant. Plus tard, un grand tableau viendra peut-être décorer le mur au-dessus du lit…

Nous avons ensuite préparé les murs et les plafonds, mis les sous-couches. Puis Little est rentré de vacances, et, comme en plus c’était la canicule, nous avons dû travailler de nuit. Ainsi, nous profitions que notre fils dorme et que les températures soient moins infernales pour avancer notre chantier. J’ai un souvenir magique de ces moments, l’odeur de la peinture, et les podcasts que j’ai écouté durant de longues heures, au milieu de la nuit suffocante. Impossible d’ouvrir les fenêtres à cause des insectes qui seraient immédiatement venus se coller dans la peinture fraîche. L’air était moite et lourd, j’écoutais La compagnie des auteurs et lorsque je repense à ces nuits, le souvenir d’émissions parlant de Joyce Carol Oates et de Virginia Woolf y est irrémédiablement associé.

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La chambre de Little, avec ses murs gris souris et blancs.

Pour le choix des couleurs, nous avons fait au plus simple pour notre chambre : il nous restait beaucoup de rose des pots de peinture achetés pour le séjour, nous avons donc choisi de faire deux murs blancs, deux murs roses. J’avais un peu peur du côté romantique d’une chambre rose et blanche, j’ai donc cassé cet aspect en parsemant des touches de bleu soutenu un peu partout dans la déco : l’abat-jour de la lampe de chevet, la parure de lit, le luminaire principal… J’aime beaucoup l’association rose pâle/bleu nuit, qui a un petit côté russe, velours, anglais aussi… et La La Land, comme je m’en suis aperçue un peu plus tard !

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La chambre de Little vue depuis son lit. La bonnetière provient de chez mes parents qui chinent souvent de magnifiques meubles et les rénovent. Elle a été repeinte à l’arrache avec du blanc, au rouleau, pour lui donner ce petit côté vieilli et patiné.

Pour la chambre de Little, j’avais en tête un gris avec des notes de mauve, quelque chose de très doux. Comme pour notre chambre, nous avons décidé de peindre deux murs en blanc, deux murs en gris, pour préserver la luminosité. Tous les meubles, ou presque, ont été repeints en blanc, afin d’éviter de multiplier les matières et les couleurs et ne pas surcharger la pièce (nos trois chambres sont petites, celle de Little est la plus grande, elle fait onze mètres carrés).

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Le meuble à jouets, repeint en blanc lui aussi.

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Étant adeptes du home-stagging, de la récup, et du #riendeneuf, nous avons récupéré un des bancs de notre jardin (nous en avons trois) pour le mettre dans la chambre de Little pour le moment. Comme il est encore petit, il peut l’utiliser comme table, plan de travail pour jouer. Lorsqu’il sera plus grand, nous mettrons à la place du banc un bureau et des rangements.

Un an plus tard, avec l’arrivée prochaine d’un deuxième enfant, il a fallu s’atteler à la réfection des autres chambres : la chambre numéro 3 pour le bébé, mais aussi la chambre d’amis au sous-sol. Jusqu’à présent, nous pouvions accueillir les invités à l’étage principal, dans notre séjour, où nous avons un super convertible très confortable. Exceptionnellement, lorsque ce sont mes parents qui viennent passer un séjour chez nous, et étant donné qu’ils restent toujours longtemps (une ou deux semaines) nous leur laissions notre chambre et c’était Robinson et moi qui dormions dans le séjour. Avec les valises, les vas-et-viens, la cohabitation était vivable mais pas idéale. Avec un deuxième enfant dans l’équation, il devenait urgent d’avoir un endroit dédié pour accueillir dignement les invités.

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Notre chambre petite et minimaliste, ses deux murs roses, ses deux murs blancs, et la déco rose pâle et bleue.

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Notre chambre : un miroir, un mur blanc, la vue sur la forêt, et une parure de lit plus soutenue pour contraster l’aspect trop sage du rose et blanc.

Au sous-sol, une partie était déjà aménagée, deux pièces accolées au garage et à la buanderie. La première petite pièce est plutôt un sas, elle n’a pas de fenêtre, et dessert les autres pièces. Elle me sert désormais de bureau et d’atelier de couture. Elle dispose de nombreux rangements, bibliothèque intégrée et immenses placards, ce qui la rend bien pratique.

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Le sas-bureau, sans fenêtres mais avec rangements (photo prise lors de notre visite de la maison, avant l’achat)

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Le sas-bureau aujourd’hui : nous n’avons pas encore rénové cette pièce, ce sera la prochaine étape des travaux (mais pas tout de suite, pfiou…). Nous l’avons juste aménagée pour qu’elle devienne mon bureau-atelier, pour y ranger mes affaires d’école, tous les livres de la maison (ou presque), et surtout mon matériel de couture. Ma machine à coudre trouve sa place sur l’immense plan de travail à droite (pour l’instant, encombré des cartons qu’on a ressorti avec les affaires de bébé, etc…)

La deuxième pièce est plus grande, avec une cloison ainsi qu’une petite salle de bain qui existaient déjà lors de notre achat. Une petite fenêtre rectangulaire ouvre sur l’extérieur et apporte de la lumière. Un temps, nous avions songé à faire agrandir cette fenêtre pour la transformer en baie vitrée, et gagner en luminosité. Finalement l’enveloppe de ces travaux a été transférée aux modifications du séjour et de la cuisine dont j’ai parlées dans les billets précédents, et c’était clairement plus qu’indispensable !

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La chambre de bébé, minimale elle aussi. Deux murs kakis pour rappeler ceux du séjour, et des détails camel et moutarde. La vue sur la forêt suffit à décorer la pièce…

 

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Pas d’achat, uniquement de la récup pour meubler la chambre de bébé. Nous possédions déjà le lit, le couffin, la commode pour Little bébé, et la table blanche nous a servi durant de longues années de table de cuisine ! Elle attendait dans le garage qu’on lui trouve un nouvel usage. C’est chose faite, de manière temporaire elle sera notre table à langer : large, blanche, pratique.

Robinson a dû faire ces rénovations entièrement seul, car j’étais enceinte et très limitée. Pour la chambre 3 (bébé), il a nettoyé les murs et plafonds, enduit, lissé, peint. Nous avons choisi de garder une certaine harmonie à l’étage et, le vert kaki du coin cheminée du salon nous plaisant beaucoup, nous l’avons appliqué sur deux murs de la chambre, associé à deux murs blancs. Pour la décoration, j’avais envie de marier à ce vert des teintes cuivres, moutarde et camel, et une ambiance un peu vintage et forêt. Pour l’instant, cette dernière étape est encore en cours, car bébé n’est pas encore arrivé, et qu’il nous reste des cartons à ranger, des vêtements à trier, bref, un peu d’intendance et de préparation avant d’investir pleinement ce lieu et de le décorer.

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La chambre d’amis au sous-sol telle que nous l’avons découverte lors de la visite avant l’achat de la maison. Une petite fenêtre à double battant permet d’aérer et de faire entrer de la lumière.

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Voici la chambre d’amis aujourd’hui : du parquet, des murs propres et blancs, le vilain carrelage saumon repeint dans la SDB… Les radiateurs de toutes les chambres ont été changés, la chambre d’amis n’a pas fait exception. Elle est désormais très agréable et même, surprise, lumineuse !

Pour la grande pièce du sous-sol, nous avons décidé de lui attribuer deux fonctions (ce qu’il faut éviter de faire, généralement, pour ne pas se retrouver avec une pièce fourre-tout constamment encombrée et jamais vraiment utilisée). Au quotidien, elle sera la salle de jeux des enfants, nous permettant de garder des chambres et un séjour épurés, d’y disposer de manière pérenne certains jouets encombrants (un château Playmobil par exemple, ou la petite cuisine/dinette…) mais aussi de changer d’ambiance lorsque les enfants tourneront un peu en rond dans leur chambre ou dans le séjour (l’inconvénient des petites maisons, c’est peut-être parfois de s’y sentir à l’étroit, non?). Je l’envisage comme un espace de désengorgement, à l’image de la voie de détresse qu’on trouve parfois dans les pentes à fort dénivelé de certaines autoroutes, pour les poids lourds qui ne parviennent plus à freiner. Vous voyez, la métaphore ? Ça vous parle ?

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Le deuxième espace de la chambre d’amis : la salle de jeux. A terme, un rideau ou une cloison viendra isoler l’espace douche du reste de la pièce, mais pour l’instant nous avons fait au plus simple (je me répète ^-^).

Lorsqu’on saturera de trop rester dans la même pièce, de brasser le même air, hop un petit tour à la salle de jeux pourra éventuellement faire du bien à tout le monde.

Dans ce même espace, il y a aussi un coin chambre d’amis, avec une petite salle de bain que nous avons rénovée et une banquette-lit avec deux vrais matelas, pour que nos invités dorment confortablement.

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La salle de bain rénovée : nous avons gardé la douche qui était en bon état, ainsi que le lavabo et le miroir, nous avons simplement repeint le carrelage saumon en gris anthracite avec une peinture spéciale carrelage de salle de bain, et installé un luminaire au design un peu scandinave. Depuis cette photo, nous avons aussi fixé une patère 4 crochets, en bois brut, pour les draps de bain, ainsi que deux petits cubes-étagères, en bois brut également, pour que les invités puissent poser leurs affaires de toilette. Ponctuellement, lorsque nous auront des invités qui resteront dormir chez nous, nous installerons tapis de bain, serviettes, etc… Mais dans les périodes où la SDB n’est pas utilisée, nous avons choisi de ne pas encombrer la pièce avec des textiles qui prendraient la poussière.

La banquette, au quotidien, sert de canapé pour lire, pour jouer… Il y a aussi des étagères avec la bibliothèque des livres pour enfants. Au fil du temps, on fera évoluer l’espace jeux en fonction de l’âge de Little et de sa petite sœur.

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Dans la chambre d’amis- salle de jeux, la moitié de la pièce est réservée aux enfants : cuisinette, grand plan de travail pour installer les Playmobil, les Legos, les jeux…

J’aurais aimé vous montrer plus de photos « avant/après » pour ce billet concernant les chambres, mais c’est compliqué car nous avions pris très peu de photos des chambres d’origine : c’était tellement, tellement moche… du vieux papier peint dégoutant, des radiateurs électriques d’un autre âge, et nos meubles au milieu de tout ça qui ne matchaient pas du tout avec le décor… ! Ouf, ce sont de lointains souvenirs. Lorsque je regarde notre maison aujourd’hui, je la trouve tellement belle et adaptée à notre mode de vie, c’est subjectif bien sûr mais ce qui me plait c’est qu’elle est parfaite pour nous. On s’y sent incroyablement bien, elle est confortable et accueillante, chaleureuse, conviviale, familiale. Elle est petite oui, et le terrain est galère, c’est vrai. Elle a des défauts, indéniablement. Mais on l’aime comme ça. Sans parler des aménagements extérieurs (nombreux ! ) on a encore beaucoup de rénovations à faire, notamment dans le sous-sol où il nous faudra aménager une vraie buanderie, propre et pratique, ainsi que refaire le sas-atelier avec du parquet et des peintures blanches au mur et aux lambris du plafond. À l’étage de vie, la salle de bain sera la prochaine étape des travaux : elle mérite un coup de frais. Enfin, dans les années à venir, nous pensons faire une extension en bois sur le côté de notre maison, afin de nous offrir une suite parentale gigantesque avec une baie vitrée donnant sur la vallée en contrebas, un dressing et une salle d’eau, ainsi qu’une chambre supplémentaire pour contre-balancer l’effet « petites pièces » des trois chambres actuelles (on imagine déjà notre vie avec nos enfants ados ! ). Ce projet me fait rêver, même si je vivrais très bien sans cette extension et en utilisant cet énorme budget pour voyager, par exemple… ^-^ Le plus important, c’est d’avoir des projets dans tous les cas.

Voilà, cette trilogie travaux est terminée ! J’aimerais beaucoup avoir vos retours, n’hésitez pas à féliciter Robinson qui a fait un boulot incroyable alors qu’il ne s’en pensait pas capable. Il a vraiment assuré et m’a impressionnée, je pense que ces travaux sont venus cimenter encore plus notre relation ❤

Bonne semaine à vous.

Travaux chapitre 2 : peintures, parquet, cuisine

(suite du chapitre 1 : le gros œuvre)

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Le séjour-cuisine après rénovation : murs et cheminée peints, parquet posé, cuisine installée. Au moment de la photo, la cuisine n’était pas tout à fait terminée, il manquait les crédences, les luminaires… et nous avions encore notre vieille table de salle à manger.

Murs blancs blafards, tomette rouge, vieille cuisine délabrée, traces des anciennes cloisons au sol, nouveaux sas… Nous rentrions de vacances et retrouvions notre maison métamorphosée, mais encore en gros chantier. Les décisions concernant les étapes à suivre furent tout aussi prises de tête. Peintures, parquet, et surtout… plans pour la nouvelle cuisine.
Le parquet fut assez rapidement choisi, on voulait quelque chose de clair, brut et sobre qui passe partout. Nous l’avons fait poser par des professionnels via le magasin où nous l’avons acheté (Saint-Maclou). En deux jours, le séjour, la cuisine et les sas étaient équipés, les plinthes collées, et notre sol métamorphosé. Adieu, tommettes.

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La partie séjour, avec notre nouvelle table de salle à manger en pin massif, qui provient de chez Grenier Alpin, spécialisé dans les produits savoyards et montagnards. Elle a un aspect brut et rustique que nous adorons, elle est solide et de bonne qualité, et surtout ne nous a pas couté les yeux de la tête. Nous sommes ravis de cet achat.

Pour les peintures, ce fut plus laborieux : c’était ma mission et j’ai passé de nombreux samedis à discuter avec une conseillère en déco dans un endroit spécialisé à Villefranche (des conseils gratuits, avec une vraie prise en charge du projet, un accompagnement vraiment pro… je ne pensais pas que ça existait ! C’est à la fois un magasin et un showroom, les vendeuses ont donc aussi des compétences en décoration d’intérieur, et elles sont formidables !). J’avais des envies très marquées, du rose pâle, un bleu ardoise, mais aussi des kakis et autres verts végétaux. Il fut question, un temps, de moutarde et d’ocre associés à un papier peint monochrome… mais le papier peint (un Cole and Son imprimé de troncs d’arbres en noir et blanc) était tellement à la mode sur les réseaux sociaux, vu et archi-vu, que j’étais déjà lassée avant même de l’avoir posé dans mon salon !

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Le papier-peint Cole and Son, qui a failli atterrir sur un mur de notre séjour (en association avec un mur moutarde), mais que je trouvais un peu trop à la mode et qui a donc été éliminé de nos inspirations (source)

Une chose était certaine : ni mur blanc, ni mur gris chez nous, je voulais de la couleur et de l’originalité.

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Le papier peint à partir duquel j’ai défini la palette de couleurs dont je rêvais pour la pièce de vie. Source.

Je me suis inspirée d’une image sur Pinterest, un papier peint à grosses fleurs mêlant des roses et des bleus très doux, dans une ambiance assez anglaise (ou l’idée que je m’en fais ^-^). Pour atténuer la froideur du bleu, on a décidé de l’adoucir encore un peu plus avec deux nuances de verts : un vert d’eau pour l’espace cuisine, et un vert plus amande-kaki pour le renfoncement derrière la cheminée. Ce double vert est presque invisible, souvent les visiteurs pensent qu’il ne s’agit que d’un seul vert, nuancé par l’exposition, les ombres et la lumière.

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Une des images qui m’a inspirée pour la couleur de la cheminée. Source.

La cheminée est mise en valeur par le contraste de la pierre jaune avec le bleu ardoise qui habille ses quatre pans. Trônant au milieu de la grande pièce, elle se détache tout en se fondant parfaitement dans les autres couleurs. Deux murs roses pâles soulignent la partie salon-canapé-télé de cette grande pièce multi-usage. L’exposition ouest nous offre des couchers de soleil incroyables qui viennent colorer ce rose et lui apportent une richesse infinie de variations : rose sunset, rose orangé, rose cocktail, rose bleuté… Les couleurs varient en fonction de l’heure de la journée, et moi qui avais peur de me lasser de ce rose, ne cesse de me répéter que c’était le meilleur choix que nous avons fait. Robinson, lui, était un peu dubitatif lorsque je lui ai parlé de mon envie de rose, puis il a très vite adhéré à l’idée et il est, depuis, conquis par cette couleur. Comme quoi…

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La partie séjour / salle à manger.

Ce fut à Robinson que revint la lourde tâche de conceptualiser la cuisine, puis de la construire ! Lui qui n’était pas bricoleur pour un sou, avec cette maison il a appris à tout faire ou presque. Et il s’en est tiré avec les félicitations du jury ( = moi ^-^).

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La vue depuis le salon : la cuisine ouverte, les luminaires et les crédences sont posés.

Dessiner une cuisine qui nous correspondait, qui s’intégrait harmonieusement à la maison, à son style, à ses nouveaux volumes, fut laborieux. On a décidé d’aller au plus simple et de passer par Ikea, qui propose un outil de design en ligne. Je me souviens très bien, il y a un an et demi, des innombrables soirées passées à comparer des vues 3D, à interchanger des plans de travail, des couleurs de portes, à dessiner encore et encore un bar (trop haut, trop large, trop petit, trop étroit, trop massif, trop…). À force d’échanger, d’essayer, de modifier, nos attentes, nos besoins se sont dessinés de plus en plus clairement, et surtout nous étions conscients de ce qui ne nous convenait pas. En conclusion, on a cherché à faire une cuisine hyper fonctionnelle et largement pourvue en rangements, avec de grands plans de travail car nous aimons tous les deux cuisiner et passer du temps dans cet endroit. Nous voulions aussi qu’elle soit ouverte sur le séjour et qu’elle permette une vraie communication entre les différents espaces, par exemple quand nous recevons des invités : on peut aussi bien s’installer à table dans le séjour ou disposer les verres et prendre l’apéro de part et d’autre du « bar » tandis que l’un d’entre nous prépare aussi le repas. L’espèce d’îlot-bar-plan de travail est un élément central qui à la fois délimite les espaces et les réunit. Après de longues hésitations, on a renoncé à le surélever pour qu’il ait la hauteur d’un vrai bar et qu’on puisse s’y installer sur des tabourets hauts par exemple. On désirait que tous les plans soient à la même hauteur dans la cuisine, pour créer une harmonie plus épurée.

Avant / après

Enfin, la simplicité et le minimalisme ont été les maîtres mots dans la conceptualisation de la cuisine : nous hésitions entre plusieurs modèles, des placards plus traditionnels, cottage, en bois avec de petits carreaux et plein de beaux détails, une cuisine plus massive, ou plus colorée, du noir moderne, du vert laqué, une crédence carreaux de métro, des étagères… Le choix est si vaste ! Pour nous aider, nous avons fini par décréter que le plus simple serait le mieux, et que l’important était : l’harmonie visuelle (du blanc, du bois clair, pas de poignée de porte, pas de fioriture…), beaucoup d’espaces de rangements-tiroirs (larges, coulissants, le plus pratique ! ), peu de meubles hauts qui saturent les murs et rétrécissent l’espace, pas d’étagères pour les mêmes raisons et parce qu’elles prennent plus rapidement la poussière. Minimaliste, je vous dis. Et au final, nous sommes convaincus par nos critères. Au quotidien, notre cuisine est pratique pour cuisiner, pour ranger, et facile à nettoyer. Le plan de travail XXL de notre « bar » est d’un confort incroyable, car on peut y cuisiner à un, deux, trois… Les énormes tiroirs sont pratiques et permettent à Little de nous aider à mettre la table ou ranger la vaisselle, mais aussi à avoir une certaine autonomie dans la préparation de ses goûters ou lorsqu’on fait un gâteau ensemble.

Le blanc apporte de la luminosité, et le bois clair se marie parfaitement avec tous les meubles de notre intérieur qu’on ne choisit qu’en pin brut.

Cerise sur le gâteau, Robinson s’est vraiment débrouillé comme un chef pour démonter et dégager l’ancienne cuisine et construire entièrement la nouvelle. Il a appris à couper les plans de travail, à fixer les placards, les tiroirs, à poser un évier, un four, des plaques de cuisson, une hotte. Il m’a épatée. Je suis extrêmement fière de son travail.

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Sur cette photo le vert ressort saturé, en réalité il est beaucoup plus kaki, végétal, et sombre.

Avant / après

NB : les photos de ce billet sont personnelles et non libres de droits, merci de ne pas les utiliser sans mon autorisation.
Article non sponsorisé, je donne un avis honnête, personnel et sans contrepartie sur les sites/magasins cités.

Travaux chapitre 1 : le gros œuvre

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L’entrée de notre maison avant travaux, lorsqu’on nous avons fait la première visite

Nous sommes dans notre maison depuis deux ans tout pile, désormais. Nous avions emménagé le 1er novembre 2017. Deux ans, ça me parait si peu alors que j’ai l’impression d’être tellement à ma place ici.

En l’espace de deux ans, la maison a complètement changé. Nous avons fait un certain nombre de petits travaux, de petites transformations qui mis bout à bout ont totalement métamorphosé la maison. J’ai réalisé cela il y a quelques jours, quand mon frère et ma belle-sœur (qui vivent à Lyon et nous rendent visite souvent, et qui ont donc vu chaque étape de chaque transformation) découvraient notre nouvelle chambre d’amis et la chambre de bébé 2 et qu’ils nous disaient à quel point la maison avait changé depuis notre achat. Dernièrement, ce sont aussi mes voisins qui sont venus voir les derniers travaux, eux qui habitent dans le lotissement depuis sa création il y a quarante ans, qui ont connu chaque propriétaire de notre maison et qui ont vu évoluer celle-ci au fil des décennies. Quelle fierté j’ai ressenti lorsque Christian, mon voisin donc, m’a avoué son admiration pour les changements opérés, et nous a félicités d’avoir investi les lieux de la sorte et d’avoir découvert le potentiel caché de la maison. Effectivement, cette maison, quand on l’a visitée, c’était dur de s’y projeter, il fallait avoir un peu d’imagination pour envisager d’en faire quelque chose de cosy et qui nous ressemble, comme c’est le cas aujourd’hui. Depuis sa construction vers 1980, elle était restée dans son jus, les propriétaires successifs n’étant jamais restés vraiment longtemps pour investir pleinement les lieux et s’engager dans de gros travaux de modernisation.

En gros, il s’agit d’une petite maison sans charme particulier, posée sur un terrain immense mais très dénivelé, ce qui complique forcément l’entretien du jardin, mais nous offre en contrepartie une vue imprenable sur tout le village, les villages alentours, et les monts du Beaujolais derrière. C’est cette vue qui nous a décidés. Et depuis, on a réalisé que finalement, dans le choix d’un logement, la localisation est l’un des critères les plus importants, car il ne peut pas être modifié, contrairement à l’aspect de la maison, ses volumes, l’organisation de ses espaces intérieurs, extérieurs, sa luminosité… on peut toujours abattre des cloisons, créer des ouvertures, repeindre des murs, faire des extensions… (bien sûr, je parle plutôt d’une maison, là. Avec un appartement, en copropriété, c’est plus délicat…) mais on ne peut pas déplacer le logement, on ne peut pas changer son environnement. La maison était quelconque, fonctionnelle mais sans charme, par contre la vue était incroyable ; en toute sincérité, on a surtout acheté le cadre, l’écrin de verdure, la forêt à l’arrière et le panorama à l’avant, l’impression d’espace et de liberté, plutôt qu’une maison ! Et on a bien fait : pas une personne n’est montée chez nous sans s’exclamer face à la vue depuis notre terrasse et notre jardin. Pas un ami, pas un proche n’a résisté au charme de ce panorama grandiose. Bien sûr, ce n’est ni l’océan, ni la montagne, mais c’est beau et apaisant, et on se sent infiniment riches et chanceux de pouvoir profiter de ce cadre au quotidien.

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Le séjour avant travaux, lorsqu’on nous avons visité la maison. Les tomettes rouges au sol, les cloisons, les murs blancs, l’impression d’étouffer dans les petites pièces…

Concernant les travaux, nous avons d’abord essayé de vivre dans la maison telle quelle, afin de poser des constats : qu’est-ce qui nous convenait, qu’est-ce qui ne nous allait pas, dans sa disposition ? On a vite conclu que les espaces très fermés (cuisine d’un côté du couloir, salon de l’autre, puis long couloir perpendiculaire au premier pour desservir trois petites chambres d’un côté, une salle de bain, les toilettes et un placard de l’autre) étaient invivables pour nous, et pour Little. Bien sûr, cela avait un côté cosy, comme de petits cocons fermés et enveloppants. Mais nous savons que nous avons besoin d’ouverture, de circulation entre les pièces, et Little est comme ses parents, il suffoque rapidement dans des lieux trop confinés. De plus, au niveau du chauffage, toutes ces cloisons étaient pénalisantes : la chaleur de la cheminée stagnait dans le salon, où les températures montaient jusqu’à 25, 27 °C, alors que dans les autres pièces régnait un froid cru.
Le second constat (mais je m’en étais immédiatement aperçue) était que la tommette, présente partout (sauf dans les chambres), devait être remplacée par du parquet. Bien sûr, on nous a dit et redit que « c’est trop beau la tomette, c’est rare, c’est élégant, etc… » et je suis tout à fait d’accord. Mais ça ne correspondait pas du tout à la maison ni à notre style de vie. La tomette rouge bordeaux, c’est froid, tant au niveau de la couleur que de la matière. Impossible de chiller, pieds nus à la maison, le froid du sous-sol (garage notamment) remontait et glaçait l’atmosphère. Et l’association du sol bordeaux avec les murs blancs blafards n’était pas des plus chaleureuses. En bref, il fallait re-cosyfier tout cela, en amenant du bois et des couleurs plus chaudes dans la maison.
Le troisième constat fut : la cuisine. Une vieille cuisine toute en bois était installée, avec plein de placards, de rangements, un four qui ne fonctionnait pas, des plaques de cuisson neuves, et un carrelage hideux au sol (petits carreaux beiges mouchetés mariés avec des petits hexagones bordeaux). Les placards étaient bringuebalants, les installations électriques n’étaient pas aux normes (l’électricien était outré lorsqu’il est venu faire la vérification), et la grande quantité de meubles surchargeaient la petite pièce. J’avais cru, au départ, que cette cuisine à l’allure un peu rustique allait nous convenir. J’aime bien les trucs anciens, le bois, la déco un peu campagne. Il y avait un petit côté « cottage anglais » dans cette cuisine repeinte en bleu gris doux. Mais en réalité, elle était trop sale, et avait été installée n’importe comment, ce qui la rendait même dangereuse (chute de meuble, incendie électrique…). Et puis, le sol, lui, devait absolument disparaître ! Alors quitte à refaire un sol, autant tout jeter et recommencer sur une page blanche.

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La cuisine à l’origine, vétuste, avec un carrelage très laid.

Ce furent les constats que nous fîmes dans un premier temps, après un ou deux mois dans la maison. À partir de là, Robinson et moi avons mis de longues semaines à définir notre projet travaux, nous avions conscience de ce qui n’allait pas mais il fallait alors proposer des transformations cohérentes et faisables. Et surtout, il fallait se projeter, imaginer les lieux sans cloison, sans tomettes, sans cuisine, ouvrir en pensées tous les volumes pour considérer les nouveaux (futurs) espaces de la maison et pouvoir les aménager correctement. Ce ne fut pas facile, par exemple on avait peur de tomber les cloisons du salon/couloir/cuisine et de se retrouver avec l’entrée de la maison directement dans notre pièce de vie, sans sas, sans rien pour faire une séparation. On a aussi bloqué sur la cloison du second couloir à cause des chambres qu’il desservait, car dans notre esprit il était inconcevable que les chambres donnent directement sur le séjour, à cause du bruit. À force de discuter ensemble, mais aussi avec les deux supers artisans qui ont travaillé sur notre chantier (l’électricien sus-cité et un peintre-plâtrier, tous deux habitants du village), à force de croquis et de pérégrinations sur Pinterest, nous avons finalement eu un déclic et décidé de faire tomber, dans un premier temps, toutes les cloisons, puis à partir de là de voir s’il y avait besoin de recréer des séparations pour isoler d’autres espaces (créer une entrée avec une verrière par exemple, ou un sas pour les chambres…)

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Les plans de la maison (le rez-de-chaussée) telle que nous l’avons achetée. On voit qu’il y a beaucoup de cloisons, de couloirs, d’espaces étroits et/ou perdus.

Plan après

Les plans après travaux : cloisons abattues, création de deux petits sas pour isoler l’espace SDB, WC, escaliers du sous sol et l’espace nuit. La cheminée se retrouve au centre de la pièce principale.

Au final, l’espace entièrement ouvert, sur l’entrée, sur le séjour, sur les chambres, autour de la cheminée qui devenait alors un élément central de la maison et non plus un détail relégué dans un coin du séjour, nous a beaucoup plu. Nous avons juste fait monter deux cloisons et portes pour créer deux sas, l’un pour deux chambres, l’autre pour l’espace SDB, toilettes, escaliers du sous-sol. La troisième chambre donne directement sur notre séjour et c’est très bien comme ça. Nous avons une petite maison où toutes les pièces sont de plain-pied, il faut envisager les espaces à travers cette donne. Dans une grande maison, ou une maison sur deux niveaux, ce serait étrange que les chambres soient si proches des pièces de vie. Mais nous avons envisagé notre espace comme un loft, ou un appartement, et alors l’entrée directement dans la pièce de vie ou les chambres donnant sur le séjour ne nous ont plus dérangés.

Ce sont les gros travaux qui ont lancé le chantier : pendant une semaine, alors que nous étions en vacances aux sports d’hiver, les artisans ont cassé les cloisons, déblayé, et remonté des murs. Quand on est rentrés du ski, nous avions une coquille presque vide : un immense espace ouvert, et de nouvelles interrogations.

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La fin des premiers gros travaux : les cloisons ont disparu. La tomette est toujours là, il faut peindre les murs et poser du plancher.

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La cheminée n’est plus dans un angle de pièce mais au centre de la maison, entre la cuisine, le séjour et les espaces nuit/ sanitaires. Un morceau de la pierre de taille qui l’encadrait a été découpé et enlevé pour une plus jolie finition.

La suite des étapes de la rénovation de notre maison se trouve dans un deuxième article que vous pouvez lire ici : lire la suite : chapitre 2

La vie aux Nouettes

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Lorsqu’on a acheté notre maison, il s’est passé d’abord tout un été avant qu’on n’ait les clés et qu’on puisse emménager. Cet été-là, je l’ai passé à chercher un nom pour notre maison !
Bizarre ?
Je ne sais pas pourquoi, j’avais envie que notre premier, vrai, chez-nous, ne soit pas anonyme, ne soit pas un simple numéro dans une rue, mais qu’il ait un nom avec une signification, ou une évocation qui nous ressemblerait.

Et puis j’ai laissé tomber cette idée. L’emménagement, les travaux, le quotidien, m’ont fait oublier cette envie, et notre maison a finalement gardé son matricule anonyme.
Mais l’hiver dernier, alors que je cousais tranquillement dans mon atelier, en écoutant La compagnie des auteurs, j’ai repensé à cette envie. Mathieu Garrigou-Lagrange proposait un cycle sur la Comtesse de Ségur, qui, une fois adulte et mariée, une fois expatriée de sa Russie natale, vécut en France dans un château de l’Aube : Les Nouettes. Ce nom me plut immédiatement.

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Aux Nouettes, la Comtesse de Ségur vivait loin de son mari avec qui elle n’avait que très peu de rapports, mais entourée de ses enfants et de ses petits-enfants. Les Nouettes furent un lieu joyeux, dédié à la famille, à l’écriture et à la bonne chère. Évidemment, ça me parle : ces trois éléments, je les partage avec cette illustre dame, donc…^-^
J’aime les sonorités du nom de ce château, mais surtout ce qu’il représente, les valeurs qui y sont chéries.
La Comtesse de Ségur accueillait ses petits-enfants pour les vacances, elle les choyait, leur écrivait des histoires pour les divertir. Sa famille était tout pour elle. Les Petites Filles Modèles a été écrit pour ses deux petites-filles parties vivre à Londres. Lorsque ses petits-fils venaient passer leurs vacances aux Nouettes, elle faisait préparer de fastueux repas et leur laissait une grande liberté de jeux.
Cette femme, qu’on accuse souvent de conservatisme, n’était pas si consensuelle que l’on veut bien le croire. Elle accordait une véritable importance à l’enfance, alors qu’au 19ème siècle, cela paraissait une idée complètement incongrue.

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En écoutant ces podcasts, le nom du château a chatouillé mes oreilles et réveillé mes envies de nommer ma maison. Les premières idées que j’avais eues, ce fameux été où j’attendais les clés de notre nouveau chez-nous, avaient été simples et étaient au nombre de deux : Les Églantines, ou Le Terrier.
Le premier nom me plaisait pour ses sonorités rondes et fraîches, et les promesses de nature abondante et gourmande qu’il portait. Le second, mon favori, sous-tendait l’idée d’une tribu vivant là, nichée dans une maison douillette, bien à l’abri du reste du monde. Et puis, Le Terrier, c’est le nom de la maison des Weasley dans Harry Potter, le havre de paix confortable et chaleureux où Harry trouve refuge, à l’opposé de l’horrible maison au 4 Privet Drive où vivent son oncle et sa tante. Cette référence littéraire absolument pas fortuite, ajoutée à celle de l’attachement familial, de la « portée », de la meute, me faisaient pencher pour ce nom-là.
Comme vous pouvez le constater, toujours les mêmes éléments… Les idées de gourmandise partagée, de famille, de chaleur du foyer et de littérature étaient déjà bien enracinées, dès le départ.
Alors, lorsque j’ai découvert le château des Nouettes, ç’a été comme une évidence.

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Voilà, notre maison a un nom désormais. Un nom déjà porté et au passé illustre un peu lourd à porter peut-être, mais j’ose espérer que peu de passants reconnaitront la référence et nous reprocheront, à tort, un certain manque d’humilité. Et à vrai dire, au fond de notre impasse, en haut de notre colline, des passants il n’y en a pas ! Seuls quatre voisins, le facteur, et nos amis, poseront les yeux sur la petite plaque qui orne notre mur extérieur. Ce nom, je le choisis pour nous, pour mon plaisir, et puis c’est tout.

Alors à l’avenir, pour suivre les aventures de la maison, vous n’aurez qu’à taper le mot clé : Nouettes, et vous y trouverez les articles (à venir) concernant notre home sweet home !

Et vous, cette histoire de nom pour maison, ça vous évoque quoi ?
Si vous deviez trouver un nom pour votre maison, avez-vous déjà une idée de ce qui vous plairait ?

 

Travaux et déco

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Je vous avais promis un article sur la transformation de notre intérieur, et les travaux que nous avons réalisés dans la cuisine et le séjour de notre maison. Seulement, j’ai très envie de faire un article élaboré et détaillé, avec des photos et des légendes, des plans et des croquis, pour être la plus complète possible. Et ça, ça demande du temps… malheureusement, je manque cruellement de temps en ce moment ! Alors en attendant, parce-que je brûle d’impatience de vous dévoiler notre nouvel intérieur, et en plus parce-que certaines me l’ont demandé (coucou !), voici quelques photos prises tout récemment. Il manque encore beaucoup de choses : nous devons installer la crédence de la cuisine, nos tapis sont remisés et attendent d’être lavés, nous allons acheter une table basse pour le salon (pour l’instant, nous utilisons la petite table Lack d’Ikea, achetée pour que Little puisse jouer dessus, et qui nous dépanne jusqu’à ce qu’on dégote LA table basse de nos rêves, grande, en bois clair et rustique) et une table à manger digne de ce nom (cela fait des années qu’on se trimballe nos deux tables Ikea à 20 balles, toutes moches mais qui font l’affaire faute de mieux), la suspension au-dessus de la table n’est pas encore fixée pour de bon (je l’ai juste accrochée là pour voir ce que ça donnait, ça m’a plu, mais au lieu de l’installer correctement dans la foulée, je l’ai laissée telle quelle, avec encore l’étiquette du prix dessus !! Il faut vraiment que je m’y mette…).
Pour vous résumer tout ça : nous avions deux pièces : un salon, et une cuisine, séparées par un grand couloir. Un second couloir courait le long du salon et desservait les chambres. Nous avons fait disparaître les couloirs, abattu les cloisons, fusionné la cuisine, l’entrée et le salon en une seule pièce, et laissé uniquement la cheminée trôner au milieu de ce nouvel espace ouvert. Pour isoler deux des trois chambres, nous avons créé un tout petit sas (la porte rose sur le mur rose). Puis, nous avons démonté la vieille cuisine, fait refaire les murs, les peintures, poser un parquet sur les tomettes rouges, et Robinson et son frère ont monté une nouvelle cuisine, designée par Robinson (qui y a passé toutes ses heures libres durant plusieurs semaines, le pauvre). Résultat : une cuisine hyper fonctionnelle, entièrement pensée selon nos besoins et nos pratiques quotidiennes, des tiroirs immenses, pas de poignée et peu de fioritures pour un look assez épuré (en contraste avec la multitude de couleurs des murs, et toute la déco chargée du salon).
Je suis vraiment contente du résultat. Au début, les peintures bariolées m’ont fait douter, je me suis dit que j’avais fait une erreur et aurais du rester sobre, du blanc et du gris et puis voilà. Mais une fois le parquet posé, puis la cuisine installée, les combinaisons de couleurs ont fait sens, et tout s’est merveilleusement équilibré. Bon, il y a toujours des potes qui diront « moui, j’ai un peu de mal avec ce rose… » ou « un seul vert aurait peut-être suffit? » mais les goûts et les couleurs, c’est bien connu, sont discutables. Robinson est conquis par les peintures, et moi je me sens bien chez nous, dans cet intérieur coloré, lumineux, cosy et joyeux qui nous ressemble assez. Voilà, je vous laisse vous faire votre idée, dites moi ce que vous, vous en pensez !

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Vous pouvez le voir, il y a encore du bazar un peu partout, des couvertures par terre pour protéger le sol lorsqu’on monte un tiroir manquant, ou qu’on repeint un truc… des cartons qu’on vide petit à petit pour ranger dans nos nouveaux tiroirs de cuisine, de la déco qu’on fixe au mur dès qu’on a un moment… mais qui traîne en attendant. Bref, c’est encore un peu le chantier mais ça prend forme.

Je vous laisse avec une photo de notre vue depuis le séjour/cuisine et terrasse, je ne m’en lasse pas de ces couchers de soleil roses et bleus fantastiques…

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A bientôt !

 

NB : les photos de ce billet sont personnelles et non libres de droits. Merci de ne pas les utiliser sans mon autorisation.