Yogi Mama

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Mon baby bump de 21 sa

Si vous me suivez sur Instagram (où j’ai repris du service, jusqu’à la prochaine coupure ^-^), vous savez que j’essaie de retrouver un peu de mobilité malgré une grossesse « tendue », et pour cette raison je me suis lancée le défi de pratiquer quotidiennement le yoga, comme lorsque j’étais enceinte de Little il y a quatre ans.
En 2015, j’ai profité des quatre derniers mois de ma grossesse pour pratiquer une heure à une heure trente chaque jour, d’abord en studio à Lyon, puis seule chez moi lors des vacances. Je pense que cette routine m’a énormément aidée à limiter les douleurs de la grossesse et à accoucher rapidement.
Pour cette deuxième grossesse, les nombreuses contractions m’ont octroyée un arrêt de travail précoce et une mise au repos forcé. Je ne nage plus, ne marche plus beaucoup (je m’accorde une longue balade par semaine…), je reste beaucoup allongée. Mais le moral en pâtit, et des douleurs et des gênes naissent de cet immobilisme (sciatique, oppression de la cage thoracique, fourmis dans les jambes…) : je me suis demandée si « j’avais le droit » de faire un peu de yoga au quotidien pour me dérouiller, et j’ai décidé d’essayer, pour voir, à hauteur de trente à quarante minutes maximum chaque matin. Est-ce que les contractions vont se multiplier ? Ou est-ce que les douleurs vont disparaître ? Nous verrons bien, je ne suis pas inconsciente et je ne veux pas faire n’importe quoi, je m’écoute, les jours où je suis très fatiguée je ne pratique pas et attends sagement le lendemain. Ce challenge de « yoga everyday » n’est pas un réel défi auquel je veux me mesurer, il s’agit juste de fixer un rituel cadrant, rassurant, et engageant, afin de rester motivée. Mais ce cadre est souple et adaptable.

Aujourd’hui, je partage avec vous les professeurs et les chaines youtube qui font partie de ma playlist pour pratiquer le yoga quotidiennement chez moi. Si vous taper « vidéo yoga » dans votre moteur de recherche, vous trouverez des centaines de propositions, il y en a pour tous les goûts, tous les niveaux, tous les styles et toutes les langues. Voici une sélection personnelle de séances qui me plaisent, je vous expliquerai rapidement pourquoi, et j’espère que cela pourra vous aider si vous-même vous cherchez à pratiquer seul(e) chez vous, sans savoir par où commencer. Mais ce billet sera aussi, je l’espère, un moyen d’échanger sur nos pratiques diverses du yoga (en salle, chez soi, ashtanga, kundalini, hatha, tous les jours, toutes les semaines, en stage intensif…) et de me faire conseiller d’autres vidéos qui vous plaisent à vous, des profs youtube que je ne connais pas, des séances sympas pour femmes enceintes (ou non)…

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♥ Je vous recommande :

Les trois vidéos de la chaîne d’Anouk Corolleur. Elles ne sont pas dédiées au yoga prénatal en particulier, mais on peut les pratiquer en adaptant légèrement selon son propre ressenti ou ses besoins du moment. Anouk est une jeune femme fraîche et souriante, qui a beaucoup voyagé (elle a vécu en Australie pendant 5 ans, en Nouvelle-Zélande pendant un an, entre autre..!), et qui s’est spécialisée dans le bien-être et le développement personnel. Originaire des Alpes, elle fait du surf et du yoga et organise des stages de yoga/surf (vous pouvez consulter son site ici). Les vidéos qu’elle propose sont des routines douces et extrêmement bien expliquées, la progression de la séance est pertinente et fluide, la vidéo est agréable.

J’aime :

  • l’introduction en posture assise et le recentrage sur le souffle en début de séance
  • le flow de la pratique proposée
  • les salutations au soleil
  • l’absence de musique en fond

J’aime moins :

  • rien, j’aime tout ^-^

 

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♥ Je vous recommande :

La vidéo spéciale Yoga prénatal de My Sunny Yoga.

J’aime :

  • la durée idéale de cette séance (26 minutes)
  • la douceur et la sérénité intrinsèques à cette pratique
  • le déroulement bien pensé, très adapté aux femmes enceintes
  • les explications simples et claires de la prof, on voit qu’elle sait de quoi elle parle (et qu’elle est enceinte !)

J’aime moins :

  • l’image même de la vidéo, pas très esthétique (je suis assez sensible aux choses belles, j’aime bien que le rendu photo d’une vidéo soit un peu travaillé)

 

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♥ Je vous recommande :

Une vidéo pour toutes et tous, pas spéciale femme enceinte : celle de la chaîne Youtube doctissimo avec Sandrine Bridoux (la célèbre @frenchyogagirl)

J’aime :

  • le choix des postures proposées, intéressantes et pertinentes
  • l’esthétique de la vidéo, de grande qualité
  • les explications de Sandrine

J’aime moins :

  • rien, j’aime tout

 

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♥ Je vous recommande :

Une vidéo de 35 minutes de la célèbre et joyeuse Adriene, qui, pour cette séance, a invité une yogi future maman, afin de lui faire effectuer les postures tout en donnant des explications précises pour que la séance soit efficace mais sans douleur.

J’aime :

  • le choix réduit de postures : cinq. Choisies avec soin et pour des raisons précises
  • la bonne humeur d’Adriene
  • les explications claires et développées

J’aime moins :

  • le rythme un peu trop lent de la pratique : trente-cinq minutes pour cinq poses. Pour ma part, je trouve qu’il y a un peu trop de blabla (mais c’est mon défaut, je suis un peu impatiente °_°)
  • la langue : la vidéo est en anglais et cela pourra décourager certains yogis

 

Souvent, pour compléter ces séances de quelques minutes de relaxation un peu plus approfondie, je mets à la suite d’une de ces vidéos celle de Yoga Fire by Jo pour m’octroyer un savasana bien régénérant. Ses exercices de respiration consciente me plaisent beaucoup : la vidéo spéciale relaxation guidée ici.

 

♦ Je vous déconseille :

→ la séance de prénatal sur la chaîne Doctissimo « Yoga prénatal ».

– La musique de la séance que j’ai suivie était bien trop rythmée, inappropriée.
– La prof m’a agacée avec son discours un peu condescendant et infantilisant.
– Le yoga proposé est trop doux et basique pour moi (mais il peut convenir à d’autres yogis, peut-être).
– La séance ne propose pas de salutation au soleil.
– À aucun moment le nom sanskrit des postures n’est donné (j’aime bien qu’on nous donne le nom générique, type « posture de l’enfant », puis le nom sanskrit. Je suis snob, vous savez bien… ^-^).
= En résumé, je trouve cette vidéo bien trop superficielle, sans âme, sans flow, sans intérêt.

Voilà, c’était un aperçu des quelques vidéos que j’aime utiliser pour pratiquer à la maison, enceinte ou non (j’utilise énormément les vidéos de Sandrine Bridoux et d’Adriene depuis que je vis à la campagne et que je pratique un peu plus seule). Y a-t-il des profs et des cours que vous adorez et que vous me conseilleriez pour enrichir cette playlist ?

À bientôt.

Trente jours de yoga

IMG_1182Je l’avais évoqué dans quelques uns de mes « Sunday Morning », mais je voulais y consacrer un billet à part entière : ma pratique actuelle du yoga, alors que je vis le dernier trimestre de ma grossesse.

Comme je vous l’avais dit, j’ai arrêté toutes mes activités sportives depuis le 6ème mois, et le début des contractions à répétitions. Toutes, sauf le yoga prénatal, qui est au contraire recommandé pour préparer au mieux l’accouchement.

Cette pratique adaptée du yoga m’a donc permis de continuer à bouger un peu, et à garder une certaine « discipline » mentale ; quand on est sportive, je crois finalement qu’il est très dur de renoncer, quelle que soit la raison ou l’objet du renoncement. Bon, évidemment, si le médecin m’avait imposée l’immobilité totale, l’alitement et tutti quanti, je l’aurais écouté. Mais étant donné que ça n’a pas été le cas… qui ne dit mot consent, comme on dit, non? J’ai pris ça pour un « ok, va pour le yoga », de sa part ^^

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L’idée

En congé depuis début juin, je n’avais pas pour autant l’intention d’arrêter de fréquenter mon studio de yoga et mon cours de prénatal du jeudi soir. Sauf que, à force de rdv médicaux, de spectacle d’école (je suis quand même allée voir jouer mes élèves au théâtre, après tout le travail que ça nous avait demandé je ne pouvais pas rater ça!!!), de séjours en Lorraine et de canicule… eh bien, je n’ai pas eu l’occasion de mettre un orteil à mon cours de yoga depuis un mois. Et ces absences, les ayant plus ou moins anticipées, j’ai décidé de les contourner en me mettant à pratiquer à la maison, toute seule. Après 3 ans de yoga, me suis-je dit, je suis capable de préparer un enchainement (en m’inspirant largement de celui que l’on fait en cours), et de gérer le déroulement de la séquence en me basant sur ma respiration. Ces années de cours en collectif m’ont permis d’avoir les bases nécessaires à une pratique individuelle, et il était temps que je me lance. Car en vérité, cela faisait un moment que j’avais envie de faire du yoga seule, chez moi, mais je ne trouvais jamais la motivation ou le courage de sauter le pas. L’impossibilité de me rendre au studio et la nécessité de continuer à bouger et à préparer mon corps à l’accouchement ont été les déclencheurs ; l’achat d’un vrai tapis de yoga, quelques semaines auparavant, a facilité le processus.

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En pratique

J’ai d’abord commencé par suivre un cours en vidéo, sur internet. Une séance très chouette, assez spirituelle, en français, et orientée « prénatal ». Il existe des tonnes et des tonnes de vidéos de séances de yoga. Il y en a pour tous les goûts, tous les cas de figures, toutes les langues, et toutes les motivations : de la séance de cinq minutes au vrai cours d’une heure trente, du vinyasa au hatha yoga, du prénatal au « dynamic flow », du débutant au confirmé… vous avez l’embarras du choix. Pour être sûre de ne pas faire une posture déconseillée à mon « état », j’ai préféré ne pas prendre de risques et me limiter aux vidéos réservées aux femmes enceintes. Mais ces vidéos sont aussi tout à fait adaptées aux débutants : leur rythme lent et doux est vraiment conseillé pour quelqu’un qui commence et n’est pas familier avec les différents enchainements et postures. De plus, l’accent est mis sur la respiration, ce que l’on a souvent tendance à négliger au début de la pratique, alors que c’est là le fondement même des enchainements : un geste -> une respiration. Le prénatal prend bien le temps de poser le souffle et chaque mouvement est lié à une inspire ou une expire.

Après cette première tentative de yoga en solo, enthousiasmée et riche de temps libre, je me suis dit que ce serait chouette d’essayer de pratiquer un petit peu, chaque jour. Pas forcément une heure et demie de yoga quotidien, non ! Mais y consacrer un petit moment tous les jours, comme une pause un peu sacrée dans la journée… J’ai cherché d’autres vidéos, histoire d’avoir une « banque de données » dans laquelle piocher pour changer régulièrement d’enchaînement et ne pas me lasser. Et je me suis promis de ne rien m’imposer, de ne pas me forcer, et de suivre mes envies : si un jour, je n’avais pas le temps, ou l’énergie, ou l’envie de pratiquer, pas de culpabilité, je ne m’engageais à rien, envers personne. Le seul objectif de tout cela était : me faire du bien. Et pas me replonger dans les affres des comportements extrêmes…

C’est ainsi que je me suis retrouvée à faire des séances quotidiennes de yoga, souvent le soir, sur mon balcon. Et puis j’ai passé 10 jours à Metz chez mes parents, où j’ai pu installer mon tapis dans une des chambres d’amis, que j’ai transformée en salle de yoga : bougies, coussins, et vue sur les arbres. Là, je me suis mise à pratiquer matin et soir. Des routines assez douces le matin, à jeûn, pour m’étirer, me dérouiller sans forcer, et des rituels « dynamiques » (tout est relatif : on reste dans du prénatal…) en fin de journée. Prenant confiance et me sentant de plus en plus à l’aise dans ma pratique, j’ai fini par sortir mon tapis et par m’offrir de merveilleuses séances outdoor, dans le jardin, au milieu des fleurs et des arbres, au soleil couchant. Faire du yoga en pleine nature, accompagnée par le bruissement des insectes, le vent dans les feuilles, les ombres des arbres qui se balancent… c’est puissant et divinement apaisant. Le mot qui m’est le plus revenu à l’esprit lors de ces séances était : grateful. (Le Jean-Claude Van Damm qui sommeille en moi ne s’arrête jamais : même pendant une séance de yoga, je ne peux pas m’empêcher de parler franglais, c’est terrible…!) Je me sentais vraiment reconnaissante d’être là, et d’avoir la chance de savourer ces séances de yoga dans un cadre aussi beau et calme.

Au bout d’une semaine de séances quotidiennes, et de prises de notes hors du tapis, j’avais fini par me concocter une séquence entière, personnalisée et adaptée à la grossesse. Un prélude autour de la respiration, des étirements au sol, des salutations au soleil, quelques enchainements debout, des postures d’équilibre et d’ouverture, et un retour au calme au sol, avant un temps de relaxation en savasanah. Le tout d’une durée d »une heure et quart environ.
Faire une séance sans guide, sans voix pour rappeler notre esprit qui vagabonde, ou pour compter les respirations, ce n’est pas toujours évident. Mais c’est un exercice très enrichissant. Je me suis rendue compte que je me concentrais beaucoup moins qu’en cours, où la voix de notre prof de yoga parvient à contenir le flot de nos pensées à la manière d’un chien de berger qui court de part et d’autre du troupeau pour le garder serré, homogène. J’ai aussi réalisé que je m’éparpillais plus facilement lors des séquences au sol, les étirements et les exercices de respiration, que lors des salutations au soleil ou des enchainements debout, plus dynamiques. Je sais dorénavant quels sont les points que j’ai à approfondir pour enrichir ma pratique et la développer.

Lors de la canicule, la semaine dernière, je n’ai pas pu être aussi assidue : assommée par la chaleur, et surtout craignant un accouchement prématuré, j’ai mis en pratique la promesse que je m’étais faite : pas de culpabilité. Il y a eu deux ou trois jours sans yoga, mais sans regret car c’était vraiment impossible de bouger par cette chaleur. Cela n’aurait pas servi à grand-chose, sinon à prendre des risques inutiles.

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Ce que ça m’a apportée

Aujourd’hui, cela fait officiellement un mois que j’ai commencé cette pratique quotidienne. Le moment idéal pour un bilan, en somme.
Tout d’abord, c’est incroyable de constater à quel point on peut vite progresser, même si on l’a lu et entendu maintes et maintes fois. Je ne suis pas particulièrement souple (ahem, euphémisme), mais je vois bien que je suis capable d’aller bien plus loin qu’avant dans certaines postures. Les muscles, quotidiennement sollicités, s’allongent et s’assouplissent. Il y a même certaines postures que je n’aimais pas trop (le chien tête en bas par exemple) qui ont fini par trouver de l’intérêt à mes yeux, et même que j’ai fini par apprécier, en en ressentant les bienfaits dans différentes parties de mon corps, enfin capable de me concentrer sur l’une d’entre elles sans avoir l’impression de passer cette posture dans la force…
Ensuite, je dois avouer que je suis particulièrement zen ces derniers temps. Bon, cela est sans doute du au fait que je ne travaille plus, clairement. Les soucis et le stress du boulot en moins, il est bien plus facile de relativiser et de prendre les choses avec calme et sérénité, on est bien d’accord ! Mais n’empêche, faire un focus sur sa respiration pendant plus d’une heure, chaque jour, aide à apaiser l’esprit, et la philosophie du yoga encourage à plus de bienveillance et de tolérance, ce qui est d’une grande aide dans les petits désagréments et impatiences du quotidien. Une contrariété ? Ok, je respire calmement, je relativise, je cherche une solution, je ne m’énerve pas. Si ce n’est rien de grave, alors je laisse couler. Enfin, cette pratique quotidienne me rassure pour la prochaine étape de la grossesse qui m’attend : l’accouchement. Plus cela approche, plus les choses deviennent réelles. D’autant que les rendez-vous médicaux se multiplient, avec théorie, pratique et anecdotes qui concrétisent l’échéance. Et honnêtement, pas facile de rester zen à l’idée de ce qui m’attend. Même si je fais confiance au destin, à mon bébé, et à mes capacités de femme, et que je suis sûre que tout se passera bien. N’empêche, j’ai envie de tout faire pour que tout se passe au mieux, et le plus sereinement possible. Je rêve d’un accouchement physiologique, sans péridurale, je rêve d’habiter assez puissamment mon corps pour pouvoir ressentir et gérer toutes les étapes de l’accouchement, et que le bébé vive ce passage traumatisant d’un univers à un autre avec le moins de chocs possible. Mais je n’en suis pas encore à ce degré de maitrise et de sérénité. Alors je me dis qu’un bassin souple, une bonne respiration contrôlée, et une conscience un peu plus aiguisée de mes muscles et des différentes parties de mon corps seront déjà de bons atouts pour nous aider au mieux à passer cette étape.
Pour finir, j’imagine que cette pratique quotidienne doit être un bienfait pour le bébé aussi. Je n’en sais rien, au fond, mais je me dis qu’être dans le ventre d’une maman tranquille, heureuse et zen doit sans doute être bénéfique pour lui. Je ne sais pas s’il sera un petit bouddha, ou si malgré tout il me ressemblera et sera une pile électrique, hyperactif et débordant d’enthousiasme… mais je me dis qu’il vaut mieux mettre toutes les chances de son côté, et vivre une grossesse paisible et épanouie me semble être un bon début. Non ?

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Conclusion

Tant que je le peux, je vais continuer cette pratique quotidienne. Cela me rend zen, m’aide à mieux respirer, à faire plus de place pour le bébé, me rend plus souple et plus musclée (même si ce n’était pas l’objectif de base de cette résolution). Le yoga a aussi de grands bénéfices au niveau de la digestion et de la circulation sanguine. Or, quand on est enceinte (mais pas que), ces deux systèmes organiques sont souvent mis à mal. Depuis que je fais du yoga tous les jours, j’ai l’impression de mieux réguler mon appétit – bien que je ne sois pas sûre que ce soit lié… La chaleur joue peut-être un rôle dans la diminution de mon envie de manger – et ma prise de poids lié à la grossesse est vraiment limitée… Pourtant, je mange tout ce qui me fait envie sans aucune restriction. Faire du yoga permet de mieux prendre conscience de son corps et développe le besoin d’en prendre soin, cela est peut-être lié : inconsciemment, mon organisme régule, gère les dépenses caloriques, et en parallèle, les muscles sont travaillés, bandés, assouplis, permettant au corps de rester tonique et fin ? Est-ce là l’explication ?
Je ne sais pas, mais je pense que tout est lié. Je vis une grosses extrêmement sereine et agréable, Robinson est heureux que tout aille bien et que je ne sois pas exécrable (sautes d’humeur, hormones, tout ça…), et on est intimement persuadés que, bouddha ou pas, notre bébé sera un bébé heureux car ces neuf mois passés dans mon ventre auront été d’une infinie douceur pour nous trois.

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Voilà pour mon « challenge » qui n’en était pas un. Avez-vous déjà tenté ce genre de petit défi personnel ? Avez-vous envie de vous lancer, ne serait-ce qu’à raison de dix minutes par jour ?
Si c’est le cas, voici quelques vidéos qui pourraient vous intéresser :

-> le challenge « 30 jours de yoga » d’Adriene, en anglais, très frais et dynamique :

-> une vidéo consacrée aux futures mamans mais parfaite aussi pour les débutants car le rythme très lent et le travail de respiration qui y sont mis en avant permettent de bien prendre ses marques avant d’approfondir sa pratique :

-> enfin, une série de courtes vidéos très chouettes, en anglais et orientées prénatal, avec une graduation entre la 1ère et le dernière vidéo qui vous permettra d’adapter votre pratique à votre état du moment, vos envies de la journée, votre fatigue et votre humeur… :

Namasté !

NB : les photos de ce billet sont privées et non libres de droits, merci de ne pas les utiliser sans mon autorisation.